Que sont-ils devenus ? – Ronan Tanguy

Tous les deux jours durant cette fin de confinement, Sport Club propose sa série « Que sont-ils devenu(e)s ? » qui permet de retrouver des figures du sport rémois ou passés par Reims. Cette fois parlons de handball et partons en Bretagne pour retrouver Ronan Tanguy, dont le passage à Saint-Brice Courcelles comme entraîneur a été marquant. Assis durant deux années (de 2014 à 2016) sur le banc des Bricos, il a connu une montée de N3 en N2 puis un maintien relativement aisé. Quelques années plus tard, cet amoureux de sa région a conservé son oeil avisé et bienveillant sur St-Brice. Souvenirs de Ronan Tanguy, by Julien.

Que sont-ils devenus 1 : Kevin JOSS-RAUZE
Que sont-ils devenus 2 : Julien GUILLOTEAU
Que sont-ils devenus 3 : Teddy TINMAR
Que sont-ils devenus 4 : Louis TRAN
Que sont-ils devenus 5 : Mickaël TACALFRED
Que sont-ils devenus 6 : Aurélie LOPEZ
Que sont-ils devenus 7 : Julie DECAUDAIN

Ronan, raconte-nous un peu ce qu’il s’est passé pour toi depuis ton départ de Saint-Brice ?

Un retour aux sources, en Bretagne, après une dizaine d’années… Suite à la mutation de ma femme, on s’est installé à Arzano, dans l’arrière pays lorientais, à la campagne. Le hasard fait bien les choses, puisque mes grands-parents paternels y avaient à l’époque une petite ferme. Mes deux enfants vont donc dans la même école que leur grand-père, et moi je retrouve quelques têtes croisées lors de mes toutes jeunes années ! J’ai fais une pause handball à la suite de mon départ. Envie de profiter de ma famille, et une vraie difficulté pour me lancer sur un nouveau projet… une petite nostalgie « bricos » me tient peut-être encore un peu !

Au niveau pro, j’ai créé un petit magazine avec mon père, le 29 mille lieux (cliquer ici), autour de nos valeurs de proximités, humaines, d’authenticité, et pour mettre en avant notre territoire du Finistère sud. Cette aventure démarrée en 2017 nous a amené à reprendre depuis 1 an la revue ArMen, revue indépendante bimestrielle qui existe depuis 1986 (lien ici). Ce magazine est une encyclopédie vivante de la région, des bretons et bretonnes d’hier et d’aujourd’hui. Quelque chose qui n’était pas du tout prévu, mais un challenge qui nous plaît bien, et une belle petite aventure père/fils ! Pour tous les amoureux de la Bretagne, n’hésitez pas, faites vos curieux sur Facebook ou le site de la revue, et abonnez-vous, on en a besoin ! (ici ou là)

Quel attachement tu gardes avec St-Brice ? Qu’est-ce que tu en as comme souvenir globalement ?

Par rapport à Saint Brice, je continue évidemment à suivre les résultats. La période a été un peu compliquée sur le groupe seniors, mais ça a l’air de bien tourner sur le reste du club. Et la saison prochaine a l’air de se préparer au mieux malgré la période bien particulière que nous vivons actuellement ! J’ai Marian de temps en temps au téléphone (mais de moins en moins souvent, je crois qu’il commence à m’oublier…), des news de Catherine, de quelques dirigeants… Vive les réseaux sociaux pour suivre tout le monde!

Je garde un profond attachement pour St-Brice. J’y serais sûrement encore si je n’étais pas rentré en Bretagne. Ça s’est tellement bien passé pendant ces deux saisons… Je n’ai jamais travaillé, en tant qu’entraîneur, dans une telle confiance réciproque avec l’équipe dirigeante. Des personnes attachées à leur club, à des valeurs communes, profondément humaines, rigoureuses, le juste milieu entre compétition et « famille club ». Je n’oublie pas non plus les joueurs, avec lesquels on fait une bien belle montée, avec un barrage magique ! Quelques larmes avaient coulé. Quelques bières aussi… d’ailleurs on peut aujourd’hui remercier Kévin pour son pénalty raté face à Issy les Moulineaux. Toutes ces émotions ratées si il l’avait réussi ! Certains sont partis, d’autres ont arrêté ou sont passés en mode loisirs + (n’est ce pas Rémi, Flavien ?), mais il y a encore des têtes de l’époque dans le groupe qui avait assuré un maintien assez tranquille la saison suivante.

Peux-tu raconter une anecdote, un souvenir, marrant ou marquant de ton passage ?

Je vais garder les histoires de vestiaires ou de terrain… On va dire que je n’ai jamais croisé de fontaines dans lesquelles on pouvait faire du vélo ailleurs qu’à Reims. Ça rappellera quelques souvenirs à certains !

Quels sont tes projets pour la suite ?

J’ai toujours quelques propositions pour replonger dans le handball. J’ai pour le moment à chaque fois refusé. Après, c’est vrai que ça commence à parfois me manquer. Je n’ouvre pas encore totalement la porte, il y a des choix à faire en famille, mais je replongerai peut-être un jour, pour revenir goûter au plaisir de m’asseoir sur un banc et râler sur un binôme d’arbitres (sourires)…

Crédit photo : Elodie SAINTE