Que sont-ils devenus ? – Kevin Joss-Rauze

Basket, Interviews — par Julien Lampin, le 20 avril 2020 (9:56)

Crédit photo : Julien LAMPIN

Nouvelle série entamée pendant la période de confinement, Sport Club a pris le temps de retrouver des athlètes rémois expatriés ou passés par Reims. Parmi eux, Kevin Joss-Rauze. Il a été un des premiers chouchous de la jeune aventure CCRB, de 2010 à 2014, alors en Pro B. Capitaine et plusieurs fois en play-offs avec le club marnais (plus de 5,1 pts de moyenne en saison régulière sur les 4 années passées sous le maillot ccrbiste), il revient sur ses bons souvenirs rémois. Propos recueillis par Valentin…

Kevin, quel a été ton parcours depuis ton départ de Reims. Où en es-tu actuellement ?

Déjà, merci, ça fait toujours plaisir de parler de choses ou de personnes qui ont été importantes à mes yeux. Après Reims, je suis parti pour Dijon en Pro A. J’ai d’ailleurs été très heureux de revenir à Reims en tant qu’adversaire. Par la suite, je suis parti jouer au Havre, à Boulogne-Sur-Mer et enfin à Bourg en Bresse où j’ai fini avec un titre de champion de France Pro B.
Petit à petit, je me rapprochais de ma région lyonnaise. Depuis Dijon déjà, je recherchais vers quoi j’allais me tourner après ou même pendant le basket. C’est à la fin de la saison à Bourg que je me suis dit qu’il fallait y aller, j’avais fait le tour de tout ce que le basket de haut niveau pouvait m’apporter et je voulais me tourner vers le futur. Donc naturellement je me suis dirigé vers le club de LyonSo dont j’étais déjà proche. Ils évoluaient alors en Nationale 2 avec comme ambition de monter en Nationale 1. Tout était réuni pour que je m’épanouisse basketiquement comme humainement parlant. Je suis de retour auprès de ma famille et je joue au basket à un niveau très correct.
En plus, je pouvais en même temps prendre le temps de monter ma société avec ma compagne. J’ai donc créé un centre ProTech Monte-Carlo, un centre automobile spécialisé dans la protection de carrosserie et l’esthétique.

Crédit photo : NzoShoot & Patrick Bentolila

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Quel attachement as-tu gardé pour Reims ?

Je garde un attachement vraiment particulier à cette ville. Reims, c’est un peu ma deuxième famille. J’y ai rencontré des personnes formidables qui sont des amis chers aujourd’hui. Ensuite c’est pour moi le club ou j’ai explosé. Je m’y suis vraiment bien senti. Donc oui c’est le club le plus important je pense avec l’Asvel ou j’ai fait toute ma formation. Mais le CCRB, ça a été l’épanouissement.
J’ai adoré les gens, les supporters, les sponsors… vraiment tout le monde. J’aimerais bien d’ailleurs les revoir. J’avais mon petit groupe au VIP, mes « ptis chouchous » mes habitudes quoi. J’y ai rencontré une personne en or, Pierre Hayon, Mon Pierrot qui a été mon grand père adoptif pendant 4 ans. Reims c’est aussi un apprentissage de la vie en passant du vin au Champagne, j’y ai découvert l’œnologie ce qui me vaut aujourd’hui d’être un fin connaisseur et amateur (rires). Ca a été aussi un honneur pour moi de devenir capitaine du CCRB. J’étais avec Mon coach Nikola Antic avec qui j’ai passé 5 ans en tout. Je dirais en résumé que Reims, le CCRB c’est une histoire d’Hommes, de partage, d’amour et de joie qui m’a appris et apporté énormément et que je ressens encore aujourd’hui.

Est-ce qu’il y a une anecdote, un souvenir, marrant ou marquant de ton passage à Reims ?

Des souvenirs, j’en ai plein la tête, comme la qualification pour la finale du championnat dans le chaudron de Châlons. Après, des moments vraiment inoubliables j’en ai vécu à Châlons et à Reims. J’ai toujours été proche des gens dans les deux villes. Le seul problème c’est le fait qu’il n’y avait pas de sortie d’autoroute entre Châlons et Reims (rires), et de rester bloqué par la neige avec les Chris Daniels et Bryan Mullins.

Quels sont les projets pour la suite ?

Mes projets, bah écoute c’est de bien développer mon business, que tout se passe bien, de réussir les objectifs de mon club et bien entendu de revenir à Reims dès que je peux. Promis…