Une décision justifiée par des progrès lents face à l’épidémie de nouveau coronavirus. Après le 11 mai, il pourrait être temps pour beaucoup, sous réserve de réelle amélioration, de retrouver le chemin du travail. Donc de l’entraînement pour les sportifs de haut-niveau. Pour autant, si Emmanuel Macron qu’à date (11 mai), les lieux scolaires pourraient réouvrir peu à peu, il a aussi précisé que les lieux de loisir ou culturels accueillant du public resteraient fermés, et qu’aucun grand événement public ne saurait avoir lieu « avant mi-juillet ».
Coup dur pour les clubs amateurs
De quoi enterrer définitivement la possibilité d’organiser le Tour de France (du 27 juin au 19 juillet) en public. La reprise de la Ligue 1 en football ou de la Jeep Elite, en basket, semble également hypothétique, sauf si les manifestations se tiennent, éventuellement, à huis-clos. Si tel est le cas, les clubs privilégieront certainement le sauvetage des droits TV au détriment de la billetterie et du communiqué des supporters pour le football. Mais se posent encore les problématiques d’harmonisation à l’échelle européenne et le rapatriement des sportifs étrangers.
Pour les championnats régionaux et départementaux de football, qui doivent se terminer au 30 juin, une certitude, ils n’iront pas à leur terme. Difficile également d’imaginer une reprise des championnats de water-polo sans ouverture des piscines. Enfin pour tous les clubs qui souhaitaient sauver une partie de leur trésorerie par l’organisation de tournois ou mini-championnats amicaux. L’affaire est désormais pliée. Les temps seront encore difficile pour nombreux acteurs du monde sportif dans les mois à venir. Les joggers eux, devraient pouvoir poursuivre leurs activités, dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.