Scénario renversant et victorieux pour les féminines du Stade de Reims face à Issy

REIMS : Alvarado – Doucouré, Pasquereau, Deslandes, Romanenko – Corboz (cap) (Rapp 80e), Joly, Ouchène – Dumornay, Feller (Notel 88e), Becho (Mayi Kith 85e). Entr. : Amandine Miquel

En un match, le Stade de Reims a montré toutes ses qualités et tout ses défauts. Alternant le bon et le moins bon, les Rémoises ont pour autant assuré l’essentiel en prenant trois points importants au classement de D1, histoire d’oublier définitivement les problématiques autour du maintien. Face au dernier de la classe justement, les Rémoises entamaient en effet le match trop timidement. Laissée libre de tout marquage, l’attaquante francilienne Thornton ajustait Emily Alvarado pour ouvrir le score. Pas de quoi trembler tant les locales revenaient vite au score. En déboulant plein axe, Melchie Dumornay, idéalement trouvée, remettait les choses en ordre en trouvant elle aussi le chemin des filets. L’occasion pour les Rémoises de lancer leur match. Dominatrices, les Rémoises devaient toutefois faire face à une gardienne adverse vigilante. Mais fragilisée sur une sortie aérienne, la portière d’Issy sortait plus timidement. Océane Deslandes en profitait peu avant la demi-heure de jeu pour décroiser un ballon de la tête sur un corner de Rachel Corboz.

En tête au scoring, les protégées d’Amandine Miquel ne desserraient pas l’étreinte. Elles étaient encore récompensées en fin de période grâce à Vicki Becho qui n’avait qu’à pousser le ballon dans le but vide après que Sonia Ouchene ait fait le plus gros du travail. Avec 2 buts d’avance, les Rémoises allaient alors de nouveau montrer un visage moins séduisant. Un splendide coup-franc de Julie Rabanne laissait la gardienne rémoise sans réaction. Et les Franciliennes avaient plusieurs fois l’occasion de revenir au score sans quelques maladresses et une défense et une Emily Alvarado vigilante. Pourtant l’internationale mexicaine se trouait totalement sur un centre mal appréhendé qu’elle mettait elle-même dans ses propres filets avec l’aide du poteau. Et tandis qu’on imaginait alors un score de parité, une ultime offensive rouge et blanche faisait mouche. Repositionnée sur l’aile droite, Tanya Romanenko se trouvait à la réception d’une action travaillée de l’autre côté. L’Ukrainienne enroulait une frappe qui trouvait le petit filet opposé. Voilà une victoire importante avant une longue trêve. De quoi aborder la réception de Lyon dans trois semaines, à Delaune, avec sérénité.