Emily Alvarado, nouvelle gardienne du Stade de Reims

Football — par Julien Lampin, le 18 juillet 2021 (17:40)

Crédit photo : Stade de Reims

Alors que les joueuses du Stade de Reims ont retrouvé ce week-end le centre de vie Raymond Kopa pour les traditionnels tests médicaux, le club a annoncé le nom de sa nouvelle gardienne. L’internationale mexicaine Emily Alvarado, passée par le Texas, aura la lourde tâche de faire oublier Phallon Tullis-Joyce. 

Le profil est ressemblant. Grande (1m80), venue de l’autre côté de l’Atlantique, souriante et travailleuse. Les critères sont les mêmes. Et Emily Alvardo, la nouvelle recrue du Stade de Reims, aura le même rôle, dégoûter les attaquantes de L1 qui viendront la défier à Kopa ou sur les autres pelouses de D1F. L’occasion pour elle de découvrir l’Europe et le football occidental. Car celle qui a découvert le soccer dès l’âge de 3 ans grâce à son père, franchit pour la première fois l’Atlantique, à seulement 23 ans.

Une jeune gardienne qui a pourtant déjà du vécu. Né à El Paso, au Mexique, Emily Alvarado débute pourtant la discipline en tant qu’attaquante. Mais elle se fixera dans les cages autour de ses 10 ans. Très vite, l’ambitieuse joueuse n’a pas peur de s’envoler pour les Etats-Unis pour intégrer la TCU, la Texas Christian University et y étudier le commerce. Mais le football prend de la place. A tel point qu’elle est régulièrement appelée en sélection nationale jeune. Gardienne du Mexique chez les U17 puis U20, elle remporte deux trophées Concacaf. A son palmarès également, la victoire en finale de Conférence, l’an passé, brassard au bras, précise le Stade de Reims.

3 arrivées et 9 départs

Une évolution rapide qui lui permet d’intégrer les A avec le Mexique. Elle fera notamment partie du groupe qui a participé à la Coupe du Monde 2015 au Canada, sans jouer, mais intégrant l’expérience du très haut niveau. La trajectoire linéaire l’amène à devenir logiquement gardienne titulaire à à peine 23 ans, et de s’envoler rapidement pour l’Europe. « C’est une gardienne athlétique et qui a un très bon état d’esprit : elle est toujours souriante et très travailleuse », apprécie Amandine Miquel sur le site internet du club rémois. La voilà embarquée à la conquête de la France et de la D1 féminine dans un groupe renouvelé.

Car les deux belles saisons réalisées dans l’Elite du foot féminin français n’ont pas laissé insensible. Ainsi Phallon Tullis-Joyce a fait le chemin inverse retournant aux Etats-Unis, à OL Reign. Mélissa Gomes et Mélissa Herrera se sont elles engagées avec Bordeaux. Un fin de cycle caractérisée surtout par le départ de Tess David. La dernière des nouvelles pionnières, présentes depuis la restructuration des féminines au club en 2014, ne sera plus Rémoise à la reprise. Un vrai tournant qui montre combien une page se tourne dans la jeune histoire de la section. Autres départs actés, ceux d’Audrey Dupupet, Darya Kravets, Marie-Aurelle Awona, Hana Kerner et Vita Van der Linden, les trois dernières étant désireuses de trouver plus de temps de jeu ailleurs.

En plus de la gardienne mexicaine, le Stade de Reims a déjà annoncé les renforts de Julie Pasquereau et Jade Rastocle en plus de l’intégration des jeunes Léa Notel et Romane Lejeune à l’effectif pro. Un groupe qui compte également le retour de Naomie Feller après une saison blanche. Le retour sur les terrains est prévu mardi pour un peu plus de 5 semaines de préparation avant le premier déplacement à Lyon fin août lors de la première journée de D1.