Un Stade de Reims à deux visages domine le Paris FC, Andreaw Gravillon est Rémois

Football — par Julien Lampin, le 14 juillet 2021 (19:42)

Crédit photo : Elodie SAINTE

Pour son second match amical, le Stade de Reims d’Oscar Garcia a enchaîné avec une nouvelle victoire, cette fois sur la plus petite des marges ce mercredi face au Paris FC. Un but marqué par le jeune Hugo Ekitiké en début de match sous les yeux de son nouveau coéquipier, Andreaw Gravillon. Passé par Lorient, le jeune défenseur venu de l’Inter Milan s’est engagé avec les Rouge et Blanc en prêt avec achat obligatoire.

Et de deux ! A défaut d’imaginer une réelle incidence du résultat, la 2e victoire en autant de match du Stade de Reims sera au moins bonne pour la confiance. Un succès dessiné en début de match lorsque juste avant le quart d’heure de jeu, l’inarrêtable Ilan Kebbal était trouvé dans la profondeur côté droit. Sa vitesse permettait d’échapper à la défense et de servir Hugo Ekitike. Le jeune attaquant dribblait le gardien francilien et poussait victorieusement le ballon dans le but vide. Son 3e but en deux matchs qui valide un dispositif en 3-5-2, une fois de plus, plus fringant que le 4-3-3 vu après la pause.

Dans une première période encourageante, l’ailier droit Kebbal aura été le détonateur rémois, plusieurs fois trouvé dans son côté, capable d’accélérer et de dribbler dans les petits espaces. Son entente avec Hugo Ekitiké, dont la combativité est à noter, aura aussi été salvatrice. Son efficacité aura aussi été meilleure qu’Arber Zeneli, volontaire mais brouillon. Plus bas, Yunis Abdelhamid a vite retrouvé son statut de leader au milieu d’une défense à trois qui a trouvé ses repères avec Wout Faes et Marshall Munetsi à droite. Les pistons, Fodé Doucouré et Xavier Chavalerin ont aussi beaucoup couru. Quant à Moreto Cassama, il est resté fidèle à lui-même, à l’aise balle au pied, mais parfois limite dans ses interventions.

Gravillon, l’avenir dans un schéma à trois défenseurs

Comme face à Auxerre, Oscar Garcia a fait tourner à la pause, et changé son système. Avec beaucoup de changements, le Stade de Reims a trouvé plus de difficultés à se montrer dangereux. Fraser Hornby avait toutes les peines du monde à être trouvé sur le front de l’attaque, malgré les efforts de Bilal Brahimi. Plus timide, Alexis Flips n’aura pas été à son avantage, pas plus qu’Anastasios Donis ou Dereck Kutesa. Seul Moussa Doumbia a profité des quelques minutes en fin de match pour percuter et faire quelques différences.

Dario Maresic, de son côté, pourrait avoir du souci à se faire. Discret voir limité sous l’ère Guion, il semble que sa place n’évolue que peu sous les ordres d’Oscar Garcia. La faute à la venue désormais officielle d’Andreaw Gravillon. Sollicité, le solide défenseur de 23 ans a choisi Reims pour poursuivre sa carrière. Sous contrat avec l’Inter Milan, son club formateur, le Guadeloupéen, prêté avec succès à Lorient la saison passée, s’est engagé pour un prêt d’une année avec obligation d’achat avec le Stade de Reims. Il devrait vite intégrer la défense qu’Oscar Garcia semble vouloir composée de trois éléments, avec Yunis Abdelhamid et Wout Faes.

STADE DE REIMS 1-0 PARIS FC
MI-TEMPS : 1-0
BUT : Ekitike (13e) pour Reims
REIMS 1 : Rajkovic – Munetsi, Abdelhamid, Faes – Doucouré, Cassama, Chavalerin, Cafaro, Kebbal – Hekitike, Zeneli.
REIMS 2 : Diouf – Locko, Abdelhamid (Maresic, 62e), Faes (Mbow, 62e), Doucouré (Konan, 62e) – Chavalerin (Donis, 62e), Lopy, Berisha – Flips, Brahimi (Kutesa, 84e), Hornby (Doumbia, 84e).