Pauline Ferrand-Prévôt 12e lors des championnats de France sur route

Cyclisme — par Julien Lampin, le 19 juin 2021 (20:19)

Crédit photo : Eric THIEBAUT / Vosges Matin

A à peine plus d’un mois des Jeux de Tokyo, la Rémoise Pauline Ferrand-Prévôt a passé son week-end à Epinal, théâtre des championnats de France de cyclisme sur route. Un bon week-end de travail que PFP conclue par une 5e place en contre-la-montre et une 12e sur la course en ligne.

Pauline Ferrand-Prévôt n’a qu’une date en tête. Le 27 juillet, jour de compétition à Tokyo, pour les Jeux Olympiques. En attendant, la Rémoise poursuit scrupuleusement la préparation qui doit la mener sur un podium olympique. Après plusieurs podiums en Coupe du Monde de VTT, PFP s’est offert un week-end de travail sur route à l’occasion des championnats de France qui se tenaient dans les Vosges. L’occasion pour elle de porter les couleurs du Grand Est, au milieu d’une équipe vouée à sa cause.

Mais si le contre-la-montre lui a valu une 5e place jeudi, la course en ligne lui a offert moins de réussite. Au sein d’une course qui a finalement couronné la jeune Evita Muzic (22 ans) au terme d’un sprint surprenant, Pauline Ferrand-Prévôt a surtout été en vue durant la première moitié de course, tentant de durcir la course rapidement. Son démarrage après un peu plus de 40Km pouvait l’emmener vers un podium quasi-certain vu son état de forme. Mais le peloton n’était pas décidé à lui laisser le moindre bon de sortie.

PFP était finalement piégée lorsqu’un groupe parvenait finalement à s’échapper sans elle. Distancée, et au sein d’un groupe de chasse, la Rémoise a ensuite beaucoup travaillé. Mais peu relayée, elle n’a pas pu ramener son groupe sur la tête. Longtemps, l’écart restait sous les 50 secondes. Mais avec les Jeux dans la tête, la Rémoise a finalement cédé, après plus de 3h de course. Sans trop forcer dans les derniers hectomètres, PFP dira qu’elle a réalisé une bonne séance de travail. De quoi prendre la 12e place, sans donner de regrets. Logique, finalement, quand on sait combien la cycliste marnaise n’est plus une spécialiste du bitume.