Un plan de relance du sport à venir

Divers — par Julien Lampin, le 13 mai 2020 (15:15)

Comme indiqué dans un précédent article, une nouvelle étape s’est ouverte lundi dans la crise sanitaire qui touche la France, avec une première phase de déconfinement entamée jusqu’au 2 juin. En plus d’avoir publié plusieurs guides pratiques pour accompagner la reprise progressif des activités sportives, le ministère des sports a annoncé un plan de relance du sport.

Depuis lundi et pendant trois semaines, la reprise du sport reste encore limitée, avec des conditions strictes d’hygiène, pas toujours simple à respecter. Pour autant, si certaines associations doivent encore faire preuve de patience pour retrouver des conditions minimales de travail, la pratique d’une activité physique est possible pour bien des activités, de manière individuelles et uniquement en extérieur. Une première évolution dans le retour à la normal qui permet une meilleure vie sociale, et donc pour la majorité un travail de ré-athlétisation nécessaire à une reprise réussie. Pour cela, le ministère des sports a publié en début de semaine 4 guides pratiques qui listent les possibilités et les dispositions à respecter pour pratiquer sans danger.

Protéger les associations sportives

En plus de la publication de ces guides et des circulaires qui détaillent les modalités de déconfinement, la ministre des sports, Roxana Maracineanu a répondu aux nombreuses inquiétudes associatives en annonçant un vaste plan de relance. Une annonce qui va dans le sens des appels répétés de l’ancienne ministre Marie-George Buffet. Plusieurs fois interrogée sur le sujet, notamment concernant le sport amateur et associatif, la ministre a confirmé le travail d’un plan de relance « en cohérence avec le projet des territoires » a-t-elle précisé. Objectifs ? Maintenir et amplifier le goût des Français pour le sport, mais aussi « sanctuariser les subventions publiques et travailler à ouvrir des portes nouvelles aux associations. »

Aucun montant n’a été avancé au sein du ministère. A noter que le sport, qui compte pour environ 2% du PIB du pays génère en temps normal autour de 78 milliards d’euros par an. D’après des chiffres relayés par le journal L’Equipe, les pertes totales de la filière (associations, entreprises, sport professionnel et amateur) seraient estimées à près de 20 milliards d’euros.