Le Stade de Reims Natation logiquement battu par Montpellier

Toujours sans son capitaine Nicolas Missy, en convalescence après sa blessure au bras avant les vacances de Noël, le Stade de Reims Natation aura bien résisté, croyant même à un possible retour dans le 3e quart-temps. Mais la qualité des étrangers monptelliérains a été fatale aux Rémois.

LA FEUILLE DE MATCH

REIMS 7-11 MONTPELLIER

(2-4, 1-1, 3-4, 1-2)
ARBITRES : MM. David & Sedillière

REIMS : Hoferica (15 arrêts) – De Bie 1, Lambert, Dulin, Krivokapic, Andelic, Caraj 3, Musset, Vix, Bielik 1, Balaz 1. Entr. : H. Kundid
MONTPELLIER : Noyon (10 arrêts) – Belouazani, Vilcot Lambert, Delas, Vaseur, Mustur 1, Ivankovic 3, Roussel, Kalinic 4, D. Zivkovic 1, I. Zivkovic 1, Spilliaert 1.

LE FILM DU MATCH

Face à un quatuor étranger talentueux et expérimenté, le Stade de Reims Natation n’aura pas fait mauvaise figure. Mais les individualités auront tout de même fait la différence malgré un Tomas Hoferica encore impérial dans les buts. Ce dernier donnait d’ailleurs le ton d’entrée de match, mais devait se révéler impuissant face à l’ouverture du score de Marko Ivankovic. Un but auquel répondait idéalement Matej Caraj. Pas de quoi intimider Uros Kalinic qui lançait définitivement les siens. Si bien qu’à la première pause, les Sudistes passaient en tête (2-4). La suite était bien plus accrochée. La défense rémoise faisait preuve d’autorité mais les nombreuses attaques n’étaient que trop rarement cadrées, à l’image des nombreux échecs de Samuel Balaz (3-5 à la pause).

Le début de seconde mi-temps reste accroché. En zone +, Matej Caraj, avec un peu de réussite, permet aux Rémois de revenir à un but. Si Montpellier profite de quelques errances défensives pour reprendre le large, Tomas Bielik réduisait encore le score de loin (5-6). L’exclusion temporaire de Samuel Balaz était alors préjudiciable aux locaux. Deux nouveaux arrêts de Tomas Hoferica en zone + laissaient les Rémois dans la partie. Le moment choisi par Uros Kalinic et Marko Ivankovic de sortir du bois. La dernière période est gérée par les Montpelliérains, qui l’emportent finalement 7-11. Si le résultat reste contraire, le travail se poursuit. Il devra payer lors des matchs importants.