Reims Champagne Handball : le changement dans la continuité

Sur le podium lors de la dernière campagne de Nationale 2, les Panthères de Reims s’apprêtent à connaître une petite évolution. Exit Maxime Martin et Quentin Petit sur le banc, c’est désormais Axel Carlier qui occupera les fonctions d’entraîneur de l’équipe première à la reprise, mi-août. Avec des ambitions semblables au duo qui le précédait.

Ce n’est pas une nouvelle ère. Ce n’est pas non plus une continuité évidente. Un changement de coach a toujours une incidence sur la vie d’un groupe. Pour autant, Axel Carlier n’est pas un inconnu à Reims. Encore moins au RCH, lui qui était déjà sur le banc du club sur la deuxième partie des années 2000. « J’avais gardé contact avec plusieurs personnes du club, confie le nouveau technicien du RCH. Lorsque le président m’a appelé fin avril, je savais que j’allais arrêter de jouer à Tinqueux. J’espère arriver avec des idées un peu nouvelles, plus d’expérience et avec de la motivation mais toujours dans la continuité ».

Maxime Martin, lui, retourne à son travail de formation. Un travail engagé depuis plusieurs saisons et qui a déjà porté ses fruits. Il suffit de regarder l’effectif de la N2 pour s’en apercevoir. Au-delà du centre de formation, l’entraîneur marnais doit désormais assumer un rôle de « directeur technique ». Une appellation qui le fait sourire mais qu’il prend à coeur. Parmi les autres prérogatives, le recrutement reste à l’échange avec le coach « notamment sur les besoins, où on échange les points de vue ».

Entre jeunesse et expérience

Le recrutement, justement, a été annoncé rapidement. Deux renforts qui n’empêchent pas le club de déplorer deux départs. Celui de Clémentine Pietrzyk, « qui a décidé de faire une pause », souffle le nouveau directeur technique. Autre départ, celui de Marine Pradel, mutée professionnellement sur Angoulême. De quoi faire contre mauvaise fortune bon coeur. « C’est une perte athlétique et aussi humaine. Avec son ancienneté et son attachement au club, c’est une des âmes de l’équipe. Mais c’est une belle évolution pour elle ». Deux départs donc, et deux arrivées, « mais qui ne compensent pas forcément celles qui nous quittent, déplore Axel Carlier. On sera en déficit sur plusieurs postes ».

Une frustration qui n’empêche pas les réjouissances. Car le renfort de Justine Fliniaux est opportun. « C’est une bonne pioche, se félicite Maxime Martin. C’est une jeune joueuse polyvalente, gauchère, qui a déjà connu le haut niveau avec Toulon et qui se rapproche de sa famille et poursuivra sa scolarité en Staps à Reims ». La jeune joueuse a jusque là fait ses gammes à Toulon avec qui elle est double championne de France jeune et où elle a récemment découvert la N1. Autre recrue, plus expérimentée, Habibatou Konaté (28 ans) a déjà connu le haut niveau, notamment à Brest et La Rochelle (D2) ou Abbeville (N1). Ailière gauchère, « elle pourra évoluer sur plusieurs postes », assure Axel Carlier. Après une pause professionnelle, elle devrait apporter des qualités non négligeables au groupe rémois