Crédit photo : Elodie SAINTE

Débuts d’une campagne ambitieuse pour le Stade de Reims féminin

En marge de la rencontre amicale du Stade de Reims contre Dijon samedi, les féminines ont pu être présentées aux abonnés du club. Une semaine après la reprise de l’entraînement, Amandine Miquel s’avance prudemment mais avec ambition vers une campagne qu’elle rêve dans la lignée des garçons, vers l’Elite.

Les noms ne sont pas forcément très connus, les provenances parfois exotiques… Pour faire face aux 8 départs, dont certaines joueuses étaient cadres dans l’équipe, le Stade de Reims n’a pas fait qu’un remplacement numérique. Les huit nouvelles joueuses devront apporter qualitativement à un groupe qui espère faire au moins aussi bien que la saison passée, à savoir 2e de D2, dans une poule qui semble abordable pour les Rémoises. Consciente du contexte dans lequel son club évoluera cette saison, Amandine Miquel connaît bien les enjeux qui lui sont proposés. Et si les Rouge et Blanche atteignaient la D1 l’année où la Coupe du Monde féminine passait par Reims ? Un joli clin d’oeil qui ne déplaira pas à la coach rémoise même si les mots ne sont pas lâchés. Entretien :

Amandine, l’effectif a finalement pas mal bougé cet été.

C’est vrai qu’on a huit nouvelles joueuses, mais c’était globalement prévu mis à part une joueuse qui est partie pour ses études. C’est vrai que ca reste un nombre conséquent de mouvements, mais ça se passe relativement bien depuis la reprise (lundi 30 juillet). Tout le monde est là sauf Océane Deslandes qui a fini plus tard que les autres à cause de l’Euro. Maintenant la difficulté sera de faire prendre la mayonnaise en un mois, et mettre au point tout ce qui est tactique, stratégie et cette fameuse cohésion qui a une part très importante dans la réussite d’une saison.

D’où l’objectif des stages… Avant ça, quels étaient ceux de la première semaine ?

La première semaine n’est pas la plus physique. L’idée c’était de se remettre en route en douceur. Les deux prochaines, je pense, seront les plus difficiles. Ce sera aussi l’occasion de toucher le ballon, chose qu’on n’a pas trop fait cette semaine. Donc beaucoup de physique à venir, mais tout en restant plaisant quand même.

Parmi les recrues, une nouvelle étrangère, costaricienne. Si on ajoute l’Italienne, l’Ukrainienne, ca fait beaucoup de langues parlées. Ca fait partie aussi du travail de cohésion d’apprendre à communiquer entre toutes les joueuses ?

Le foot, ca reste une langue universelle. On arrive à communiquer par des gestes, quelques mots faciles à appréhender. Personnellement, j’ai la chance de parler les langues des joueuses qu’on a recruté, mais toutes les joueuses font l’effort. Quand Tanya Romanenko est arrivée, elles avaient fait l’effort de parler anglais, là avec la venue de Mélissa Herrera, elles essayent de dire quelques mots d’espagnol. Mais elle aussi essaye de parler un peu français. Ca va prendre du temps mais ce n’est pas plus difficile que de ne prendre que des joueuses françaises, c’est une question d’aller les uns vers les autres.

“On nous verra peut-être comme des favoris, mais ca ne sera pas plus facile”, Amandine Miquel

Vous semblez être tombées dans une poule de D2 abordable. Où se situera le Stade de Reims ?

Il faut se méfier. C’est vrai que sur le papier, on n’a aucune équipe reléguée dans notre poule. Ca laisse croire que ce sera plus facile, mais ce sera un championnat plus homogène que l’autre poule, donc peut-être plus dangereux parce qu’il ne faudra pas se relâcher. Les promus de DH, Le Havre et Orléans ont fait un bon recrutement, et ne seront pas à négliger.

Pour autant, le Stade de Reims aura un statut de favori dans cette poule, avec un regard différent. Comment vous l’appréhendez ?

Peut-être, c’est vrai. Ce ne sera pas facile à assumer parce qu’il y aura un peu plus de pression. Mais il ne faut pas se prendre pour d’autres, ni se mettre dans la peau de l’équipe à abattre. Mon collègue de Brest m’a dit “il n’y a que toi cette saison”, donc oui, les autres équipes peuvent avoir ce ressenti, mais nous, on ne doit pas l’aborder comme ça. Tous les matchs seront difficiles et c’est la régularité qui fera la différence, c’est ce qui nous avait manqué la saison dernière.

 

EFFECTIF
Claire JACOB / Pauline MOITREL / Charlotte BLANCHARD / Tess DAVID / Océane DESLANDES / Gwenaëlle DEVLEESSCHAUWER / Magou DOUCOURE / Agathe DUMONT / Naomie FELLER / Lisa FRAGOLI / Mélissa GOMES / Mélissa HERRERA / Jessica MARTINS / Charlotte NOEL / Aurore PAPRZYCKI / Chloé PHILIPPE / Chloé PIEREL / Charlotte REBOURS / Tanya ROMANENKO / Bénédicte SIMON / Evanna SOYEUX / Giorgia SPINELLI

📆 CALENDRIER
– 15 août : Brest – STADE DE REIMS (17h, lieu à déterminer)
– 19 août : STADE DE REIMS – Lille (17h à Ay)

– 24 août : STADE DE REIMS – Nancy (à Phalsbourg)
– 26 août : STADE DE REIMS – Vendenheim (à Phalsbourg)
– 2 septembre : STADE DE REIMS – VGA St-Maur (D2 – J1, 15h à Bétheny)
– 9 septembre : STADE DE REIMS – St-Malo (D2 – J2, 15h à Bétheny)
– 16 septembre : Arras – STADE DE REIMS (D2 – J3, 15h à Arras)