📄 Le Stade de Reims a encore été renversant face à Nantes

On pourrait penser que les trois points sont miraculeux pour le Stade de Reims ce dimanche lors de la 4e journée de Ligue 1 à La Beaujoire. Malgré une domination de Nantes et la faiblesse offensive rémoise sur l’ensemble du match, le Stade de Reims a marqué deux buts et s’offre un deuxième succès de rang bienvenu avant de recevoir le PSG le week-end prochain. La victoire de la résilience et de l’efficacité. Notre résumé :

LA FEUILLE DE MATCH

NANTES 1-2 STADE DE REIMS
MI-TEMPS : 1-1
SPECTATEURS : 29800 spectateurs
ARBITRE : M. Willy Delajod
BUTS – Augusto (28e), pour Nantes – Munetsi (34e), Nakamura (90+1) pour Reims.
AVERTISSEMENTS – Pour les Nantais Pallois (13e), Gbamin (89e), Amian (90+2) – Pour le Rémois Munetsi (69e)
NANTES : Lafont – Amian, Castelletto, Pallois, Duverne (Coco, 72e)- Chirivella, Augusto (Gbamin, 86e), Kadewere (Thomas, 72e), Lepenant (Assoumani, 80e), Simon – Abline (Ganago, 80e). Entr. : Antoine Kombouare
REIMS : Diouf – Sangui, Kipré, Agbadou, Buta – Fofana (Nakamura, 73e), Atangana, Munetsi – Teuma (Khadra, 62e), Diakité (Salama, 85e), Ito. Entr. : Luka Elsner

LE MATCH

Le match était capital, disait Luka Elsner avant le coup d’envoi. C’est qu’après un premier succès contre Rennes et avant une rencontre difficile face au PSG samedi prochaine, le déplacement à Nantes pouvait déterminer les ambitions rémoises de début de saison. L’entraîneur rémois n’a pas été déçu. Face à une équipe nantaise invaincue jusque là, la partie n’a pourtant pas été facile. Et sans Joseph Okumu, revenu blessé de la trêve, ni Keito Nakamura, préservé, le défi était d’autant plus grand. Surtout face à la solidité du bloc nantais. Bien en place tactiquement, l’application et le sérieux des Canaris étaient un modèle du genre. Mais entre deux équipes bien organisées, les spectateurs n’avaient pas grand chose à se mettre sous la dent. Et le déchet technique marnais n’aidait en rien.

Il faut attendre la 26e minute pour apercevoir la première frappe cadrée de la rencontre, par Johann Lepenant. Le joueur prêté par Lyon était d’ailleurs décisif deux minutes plus tard, grâce à un contrôle orienté qui éliminait deux milieux rémois. Trouvé à gauche, Moses Simon servait Douglas Augusto dans la surface, dont la frappe trompait Yevhann Diouf avec réussite. Comme souvent depuis le début de saison, la réaction rémoise est immédiate. Yaya Fofana, le tube du moment, lançait Nhoa Sangui dans la profondeur. Le latéral rémois centrait au cordeau pour la tête Marshall Munetsi au point de penalty. Sa tête décroisait trouvait les filets. Imparable ! Sans être génial, Reims remettait les pendule à l’heure.

Nakamura, in extremis

Dans une partie alors plus débridée, Nantes finissait bien. Mathis Abline était d’ailleurs proche de marquer sur une belle frappe, mais Yevhann Diouf sauvait la maison rouge. Le gardien rémois était tout aussi décisif au retour des vestiaires, tandis que les Nantais revenaient sur le terrain le couteau entre les dents. Il fallait une double parade face à Kadewere pour conserver le score. Les changements de Luka Elsner ne changeaient pas grande chose. En tout cas pas tout de suite. Plus entreprenants, les Nantais poursuivaient leur domination, en vain, face à de timides rémois. Et tandis que le match filait tout droit vers un score de parité, Keito Nakamura éteignait la Beaujoire d’une belle frappe à l’entrée de la surface, parfaitement servi par Junya Ito. L’arbitre venait alors d’indiquer trois minutes d’arrêts de jeu. Un miracle diront certains, l’aboutissement d’une belle résilience et d’un sacré réalisme pour d’autres. Qu’importe, le résultat est salvateur, la forme fondatrice tant ce Stade de Reims semble avoir de la marge de progression. Surtout, il peut accueillir Paris samedi prochain avec la plus grande des sérénité.