A trois semaines de la reprise, le Reims Volley 51 s’est donné les moyens de construire pour confirmer ses progrès constants depuis désormais plusieurs saisons. Une restructuration en coulisses qui doit permettre à minima, de se pérenniser en Ligue B.
C’est le club qui grandit depuis plusieurs années maintenant. Champion d’Elite il y un an, facilement maintenu en Ligue B à l’issue de la saison qui vient de s’achever, le Reims Volley 51 poursuit sereinement sa croissance. Jusqu’où ? Nul ne le sait vraiment. Pour autant le club dirigé par Rodolphe Adam se donne les moyens de se pérenniser au plus haut niveau possible. La méthode ? Structurer et consolider.
Consolider notamment l’équipe première en Ligue B. C’est évidemment la vitrine du club. Pour se faire, les cadres sont renouvelés. Billel Soualem, Yohann Leray, Boudjemaa Ikken, Abdel-Aziz Doumbia, Yacine Legrand, Amine Oumessad et Mathias Pire porteront encore le maillot du club rémois la saison prochaine. Exit en revanche Matthieu Sasse, Nikita Stepnov et Lohan Lefaivre qui était venu renforcer l’équipe en janvier dernier. Nicolas Brochot, lui, se met en retrait, et à disposition de l’équipe B, promue en Nationale 2, dont les horaires d’entraînement seront plus accessibles.
Une Ligue B renforcée, un manager pour piloter
Et si l’équipe première ne comptait que 11 joueurs pros la saison dernière, la perte sur blessure d’Ikken et Doumbia coup sur coup a montré le fragile équilibre du groupe, en match ou à l’entraînement. L’été a ainsi permis de solidifier le tout, dit-on en interne. Le tout sous l’impulsion de Quentin Rossard. Lui aussi s’est mis en retrait de l’effectif de Ligue B en décidant de mettre fin à sa carrière de joueur. Mais il devient manager général, véritable chef d’orchestre du club entre politique sportive, partenariale et marketing. Voilà là le premier étage de la structuration.
Pour renforcer la vitrine donc, le club a décidé de faire confiance à Alexis Farjaudon, jeune entraîneur qui découvre le coaching d’une équipe masculine, lui qui a connu une brève carrière pro avant de vivre plusieurs expériences en Ligue A féminine, notamment à St-Raphaël puis le Pays d’Aix Venelles. Sur le terrain, le club s’est renforcé du passeur Tom Liot (25 ans) pour deux années, passé par St-Quentin, Genève, Majorque et qui n’a pas eu d’occasion d’être titulaire à Cannes et Chaumont. Un joueur qui aura à cœur de montrer ses qualités avec enfin des responsabilités. Une mentalité similaire à celle de Levy Combette, central qui était remplaçant à Nancy mais qui a tout de même profité des blessures dans l’effectif lorrain pour prendre du temps de jeu.
Un centre de formation pour solidifier
A ces neuf joueurs pros, devront s’ajouter trois joueurs du nouveau centre de formation. C’est là, l’autre grande nouveauté dans la structuration du Reims Volley 51. Il sera dirigé par Juliette Rivière, et coaché par Pierre Auconie, jusqu’ici jeune entraîneur adjoint du pôle espoir à Lyon, lui qui assistera Alexis Farjaudon sur le banc pro sur les matchs à domicile. L’occasion de faire le lien entre les équipes de Ligue B et la N2. Si la nouvelle équipe du centre de formation aura son propre championnat le dimanche (et au moins 5 joueurs conventionnés haut-niveau selon la demande de la FFvolley), elle sera composée de 4 jeunes joueurs qui évoluaient en N3 la saison passée et de trois recrues sans convention. Six autres joueurs seront eux, conventionnés. Noah Thimalon, 2e passeur Nantes Rezé, Clément Aya Dioko 2e pointu de Tours et Djamel Abboub, récep attaquant de Sète, complèteront le groupe pro à l’entraînement et en match. Eliot De Narda (récep attaquant de Chaumont et Tours) et Antoine Gignoux (passeur de la N2 de Paris Amicale Camou) et Tomasi Luaki pourront eux aussi compléter le groupe selon leur évolution.
Une structuration qui laisse penser au club rémois qu’elle permettra de tisser du lien et de créer un ADN au club. Un lien entre les secteurs pro et amateur auquel le nouveau manager est attaché. Ainsi, il aimerait que chaque joueur pro puisse parrainer une autre équipe du club, tandis que tous les staffs, eux, seront désormais rassemblés dans les bureaux de René Tys, récupérant une partie des bureaux du Champagne Basket parti à Châlons. Petit à petit, l’oiseau fait son nid…
Du nouveau aussi à René Tys
A noter que le groupe pro est prévu le lundi 5 août avant une grande journée de tests médicaux le lendemain. Une préparation de six à sept semaines qui doit amener le groupe à être prêt pour le premier match de Ligue B le 28 septembre. Des rencontres de championnat qui restent programmées le samedi à 19h lorsqu’elles seront prévues à René Tys. L’occasion d’y découvrir le nouveau “Taraflex”, les dalles spécifiques au terrain de volley qui seront désormais posées pour chaque rencontre du Reims Volley 51.