Au lendemain de la défaite à Delaune face au PSG, nous revenons sur le match des rémois, le score sans appel malgré de belles ambitions dans le jeu, retrouvez notre analyse à J+1.
Le bulletin
- Yevhann Diouf ⭐⭐⭐
- Thibault De Smet ⭐⭐⭐
- Yunis Abdelhamid ⭐⭐⭐
- Joseph Okumu ⭐⭐⭐
- Emmanuel Agbadou ⭐⭐⭐
- Thomas Foket ⭐⭐
- Amir Richardson ⭐⭐⭐
- Azor Matusiwa ⭐⭐⭐
- Marshall Munetsi ⭐⭐
- Mohamed Daramy ⭐⭐⭐
- Junya Ito ⭐⭐⭐⭐
L’analyse
Le score est logique, tant la différence de classe entre le PSG et le reste des équipes de Ligue 1 est grande, il semble pourtant très sévère à la vue du match. Face à un adversaire intrinsèquement plus fort que lui, le Stade de Reims a montré un très beau visage hier soir. Conquérant, dangereux, sans un Donnarumma des grands soirs le score aurait pu être tout autre. A la fin c’est un 3-0 sec qui sanctionne la partie.
Les clés du match
La 3e minute : une action limpide et un but magnifique de Kylian Mbappé. Reims est cueilli à froid, le PSG peut gérer. A ce moment c’est soit un boulevard pour les Parisiens soit une réaction immédiate des Rémois. Les Rémois vont réagir et offrir un magnifique visage, bien que stérile, à un Delaune de gala.
Le mur Donnarumma. Un match XXL du portier parisien. Il a écœuré les attaquants rémois avec des réflexes de très grande classe. Sans lui, le Stade aurait, au minimum réduit l’écart. Le secteur offensif rouge et blanc a dû en rêver cette nuit.
Les espaces laissé par Reims dans son dos. Menés au score les hommes de Will Still ont toujours regardé vers l’avant. Contre une équipe de la qualité du PSG ça laisse des boulevards en contre. Les deuxième et troisième buts parisiens sont calqués sur le même modèle. La rançon des belles ambitions rémoises.
Nos impressions
ON A AIMÉ
- La volonté d’aller toujours vers l’avant. Avec toujours cette générosité qui fait l’identité du jeu rémois. Beaucoup d’impact au milieu et de percussion devant, la défense parisienne a été bousculée par l’énergie rémoise. Même à 2-0, Reims continuait de pousser pour réduire l’écart quand d’autres auraient fermé la boutique pour éviter une plus lourde défaite.
- La défense rémoise. Difficile de mettre ça dans les satisfactions quand tu as pris trois buts et pourtant. Malgré ces trois buts encaissé sur des attaques placées cliniques, la défense rémoise est parvenu contenir le talent parisien. Agbadou a empêché Mbappé de faire plus de mal encore. La défense est aussi la base qui a permis au bloc rémois de regarder vers l’avant.
- L’entrée de Khadra. Sur son aile droite, le néo-rémois a bousculé la défense parisienne sans complexe. C’est pourtant difficile de rentrer dans un match d’une telle intensité. Il a marqué des points hier soir. En ce qui concerne l’absence de complexe, le jeune Richardson a également fait un très bon match dans l’entrejeu rémois.
ON A MOINS AIME
- Le score évidemment. Cette impression contrastée d’avoir fait un bon voire un très bon match et pourtant rentrer aux vestiaires avec un 3-0 sec. Au moins Reims aura conservé ses principes de jeu jusqu’au bout.
- Donnarumma, nous l’avons déjà évoqué plus haut mais quel match du gardien italien, devant Ito, Richardson, Matusiwa,… Il a été infranchissable ! Un match quasi parfait au grand dam de Delaune qui n’attendais qu’un but pour exploser.
ON S’INTERROGE
- Une défaite encourageante ? C’est toujours un concept compliqué à tenir. Pourtant, à la fin du match, c’est ce sentiment ambivalent qui prédominait. Si proche et si loin à la fois. Les Rémois ont réellement bousculé le bloc parisien, faisant plus que jeu égal une bonne partie du match. Mais le talent du PSG est tel que l’écart a également semblé impossible à combler par instants, sur les trois buts parisiens, limpides, mais aussi après le deuxième but quand Paris a mis le pied sur le ballon. Dans ces moments, les joueurs rémois n’étaient plus que des spectateurs. Néanmoins, au coup de sifflet final, personne pour dire que Reims avait fait un mauvais match.