Florian Girard : « Je suis pressé de faire mon premier marathon »

Athlétisme — par Julien Lampin, le 6 octobre 2022 (16:31)

Quelques jours après sa 4e place au Sedan – Charleville dimanche dernier, Florian Girard affiche des ambitions pour la 2e partie d’année. Engagé sur le semi-marathon du Run in Reims dans quelques jours, le pensionnaire de l’Efsra et du team Madaci se prépare pour le marathon de Deauville fin novembre ?

Florian, satisfait du retour en forme ?

Oui, c’est plutôt pas mal, je suis content parce que, je reviens d’une année de galères, même si j’ai fait 29’55 sur 10 km aux France en avril, après 6-7 mois de pubalgie. Donc j’étais plutôt content. J’ai eu la mononucléose ensuite et donc pas de saison sur piste cet été correcte. J’ai coupé assez tôt. J’avais dans l’optique avant la pubalgie de faire un marathon, mon premier. Donc là, je suis parti sur une prépa marathon pour les France à Deauville le 20 novembre. D’habitude, je ne programme pas trop mes compétitions à l’avance, mais là tout est organisé. Je suis assez pressé de voir ce que ça va donner, sachant que je suis plutôt bon sur du long.

Justement, passer sous les 30 minutes sur 10km, c’est un aboutissement ?

C’était un objectif sans chaussures carbone. Je l’ai fait avec les carbone. J’ai révisé un peu mes objectifs, mais tout le monde y est passé, moi aussi. Ca change tellement de choses. C’est vraiment un autre monde. Je ne sais pas combien j’ai gagné, mais il y a une grosse différence.

4e, du Sedan – Charleville, comment tu avais abordé cette course ?

Il n’y avait pas d’objectif de place, on ne savait pas trop qui allait s’inscrire à l’avance, là Hassan Chahdi s’est inscrit un peu au dernier moment. Il y avait aussi quelques kenyans. L’objectif c’était de se faire plaisir dans une course mythique. Malgré la météo, il y avait du monde sur le bord des routes, c’est quand même fou. J’adore cette ambiance. C’est la plus belle course que j’ai faite, et j’ai donc pris beaucoup de plaisir.

« Quand je pratiquais le foot, j’étais un petit chien fou sur le terrain, je courrais partout, j’avais toujours la plus grosse VMA durant les prépas de début de saison. »

Comment tu l’as géré du coup cette course ?

C’était à bloc, et on s’est un peu amusé en début de course avec Louison Santerre. Les Kenyans ont pas voulu mener et du coup, on faisait des petites attaques comme en vélo, on accélérait chacun notre tour. C’était vraiment cool.

Et c’est une bonne préparation pour la suite..

Oui, je poursuivrai avec le Run in Reims sur le semi-marathon, que je ferai sur l’allure marathon. Ca me permettra de voir où j’en suis, et si ça me paraît facile. Ce sera peut-être la dernière course avant le marathon, même si j’aimerais mettre encore un dossard.

C’est assez incroyable quand on sait que tu es arrivé à l’athlé assez tardivement. Mais le foot t’as aidé j’imagine

Oui, il y a 6 ans. SI j’avais commencé par l’athlé plus tôt, j’aurais peut-être arrêté plus tôt. Mais oui, le foot m’a servi sur la préparation à long terme. J’ai pratiqué le foot pendant 20 ans. J’étais un petit chien fou sur le terrain, je courrais partout, j’avais toujours la plus grosse VMA durant les prépas de début de saison.

D’ailleurs l’histoire avec l’athlé est arrivé un peu par hasard. Racontes-nous..

Je suis venu à la course à pied, parce que j’étais à Evergnicourt en foot, et soit on repartait tous, soit on arrêtait. Et tout le monde a arrêté. Le sport co, j’avais fait le tour, je voulais me recentrer sur moi parce que je savais que j’avais des capacités, donc j’ai bien fait.