Cyrielle Dardé de retour sur les pistes

Escrime — par Julien Lampin, le 17 mars 2021 (12:37)

Crédit photo : Fédération Européenne d’Escrime

La jeune escrimeuse du Cercle d’Escrime de Reims et du pôle espoir de Wattignies s’apprête à disputer les championnats du monde juniors au Caire, début avril. Après plus d’un an d’attente, la fleurettiste rémoise va à nouveau croiser le fer en compétition officielle.

Que ce fut long ! Cyrielle Dardé attendait ça avec impatience. La Rémoise va pouvoir refouler les pistes, plus d’un an après sa dernière compétition officielle. Début avril, la jeune escrimeuse (18 ans) s’envolera pour le Caire, en Egypte où elle disputera les championnats du monde juniors. Moins d’un mois avant l’échéance, la pression, propre à ces grands rendez-vous commence doucement à se faire sentir. Encore plus durant cette période quelque peu particulière. « Après un an sans compétition, forcément je suis stressée. Surtout que je reviens de blessure mais je suis excitée de reprendre », confie la fleurettiste du Cercle d’Escrime de Reims.

De retour à l’entraînement depuis janvier, la Marnaise retrouve ses repères au fur et à mesure. « J’ai participé à des regroupements nationaux organisés les week-ends avec des filles du pôle et des autres françaises. Ça a permis de nous booster », explique la native de Reims.

Le podium dans le viseur

Habituée aux joutes internationales, Cyrielle Dardé veut redémarrer sur de bonnes bases. « En individuel, j’aimerais être sur le podium. Et en équipe, aussi accrocher une médaille », lance la Rémoise. Pour atteindre ses deux objectifs, l’escrimeuse va devoir faire face à une toute nouvelle problématique. Covid-19 oblige, la lycéenne a très peu d’informations sur le niveau de ses adversaires. 

En effet, sans compétitions officielles depuis plus de douze mois, difficile d’évaluer les forces en présence. « Je n’ai pas pu voir comme elles (ses adversaires) tirent, ni comment leur escrime a évolué ». Qu’importe. À défaut d’avoir une vision globale du niveau de ses principales concurrentes, la pensionnaire du pôle espoir de Wattignies s’entraîne une vingtaine d’heures par semaine pour être prête le jour J. « Pour l’instant je n’ai pas totalement retrouvé mon meilleur niveau. Techniquement je suis au point mais physiquement ça pêche encore », concède la Marnaise, avant de poursuivre : « Mais ça ira largement ». Réponse début avril.