Montpellier – Reims (0-4) le J+1

Football, News — par Fabien Moretto, le 26 octobre 2020 (14:58)

Enfin un J+1 victorieux. Une belle victoire 4-0, à l’extérieur qui plus est, la réponse idéale après la déroute face à Lorient. Le Stade a eu le mérite de ne pas tergiverser trop longtemps et d’assommer rapidement Montpellier. Certes le scénario du match, ultra-favorable, doit nuancer l’euphorie du score mais c’est aussi une éclaircie plus que bienvenue dans ce début de saison morose. Retour à froid sur le match d’hier.

On a aimé :

  • Le bilan comptable du match : quatre buts marqués, zéro encaissé, trois points, pas de blessé, pas de carton. Vous pouvez insérer ici le personnage de l’Agence tout risque qui mâche son cigare en disant « J’aime quand un plan se déroule sans accroc ! »
  • Le tout début de match avant même que le scenario du match ne tourne dans le sens du Stade. On se posait la question de la capacité des hommes de Guion à rebondir après Lorient, les premières minutes où les Rémois ont été dangereux à deux reprises avant le penalty/rouge ont répondu par la positive. Il y a avait de l’envie dès le départ et pas une équipe résignée.
  • Les prestations individuelles de Cafaro, Dia et Mbuku. Certes les espaces ont aidé mais ils ont montré de très belles choses hier et c’est forcément bon pour la confiance. Mention spéciale à Cafaro, percutant et décisif avec cette douceur de passe pour Dia.

On a moins aimé :

  • On a du un peu chercher hier mais Kaj Sierhuis, malgré sa belle passe décisive pour Mbuku a été en retrait hier par rapport au reste de l’animation offensive rémoise. Souvent à contretemps sur les centres, il a manqué de justesse pour vraiment peser hier. Dommage car c’était un match idéal pour se mettre en avant.
  • Devoir dire aurevoir à Bruno Martini, une partie de l’équipe de Sport Club sont des trentenaires bien avancés. Quand ils jouaient au foot gamins et devaient aller au but au début des années 90, ils incarnaient soit Bernard Lama, soit Bruno Martini. Une nouvelle fois, pensées émues pour ses proches.

On s’interroge :

  • Quelles conclusions tirer d’un tel match ? La double-peine infligée à Hilton à la huitième minute a forcément pesé sur le film du match, devoir se livrer pour courir après le score en infériorité numérique, une équation quasi impossible à résoudre et encore moins après la deuxième expulsion. Le Stade ne pouvait pas perdre, et c’est certes une belle victoire sur le plan comptable mais difficile de savoir si elle est signe d’une renouveau ou pas dans ces conditions. Les prochaines rencontres nous le diront.
  • Comment vit le vestiaire ? On sait que l’intégration difficile des nouveaux joueurs, la perte de cadres, les blessures et le début de saison ont forcément secoué le vestiaire rémois. Guion lui-même s’en est ouvertement ému. Hier encore on a pu noter quelques tensions au moment des pénaltys. Détails insignifiants ou significatifs ? Difficile à dire de l’extérieur, toujours est-il que c’est forcément une des clés du redressement espéré.