Coline Franchelin : « C’est maintenant que ça commence »

A l’occasion de la toute dernière émission de la saison, l’équipe du talk a contacté Coline Franchelin, la meneuse du Reims Basket Féminin pour prendre de ses nouvelles post-confinement et avant la reprise de l’entraînement, début août, entre amertume de la saison précocement finie et motivation pour la prochaine…

Le confinement t’as retiré l’adréline que tu aimes ressentir. Comment tu l’as géré ?

J’ai eu beaucoup de mal surtout dans la période où la FFBB a annoncé la saison blanche. Quand j’ai su ça, ca m’a vraiment mis un coup au moral. Après, oui, le basket, le jeu, ça a été dur de faire sans, mais c’était la même chose pour tout le monde. La santé avant tout, donc j’ai respecté les consignes.

Est-ce que tu as vite retrouvé un rythme post-confinement ?

On ne peut pas dire que j’ai retrouvé mon mode de vie normal parce que mon quotidien, c’est avec du basket et pour l’instant on fait encore sans. Mais ca va revenir petit à petit, et attendant, on profite, on prend des vacances.

As-tu ressenti une évolution physique à la sortie de cette période ?

Oui, j’ai perdu en muscles, je le ressens, au niveau des cuisses notamment. J’ai fait du sport tous les jours, mais c’était de l’entretien physique, pas de la prise de masse. Et puis on avait un entraînement par jour au lieu de deux en temps normal, et sur des intensités qui ne sont pas la même qu’habituellement. Donc, oui, on a perdu.

« J’ai beaucoup cette saison en Ligue 2 et je ne retire que du positif »

Pour solder la saison passée, quel bilan tu en tires à titre personnel ?

Dans l’ensemble, je suis satisfaite. J’ai fait un début de saison assez timide, mais il a fallu s’acclimater à un championnat que j’ai découvert. Ca a été possible grâce aux coéquipières et au staff. J’ai beaucoup appris, je ne retire que du positif. Ca donne beaucoup de confiance, mais je sais qu’il reste du chemin à parcourir et que rien n’est acquis.

Sur le plan collectif, comment tu expliques que la mayonnaise a pris tout de suite ?

Oui, c’est vrai que l’effectif avait changé à 90%, mais on a eu une longue prépa avec beaucoup de matchs amicaux. C’est vrai que ca a vite pris parce que le staff a fait un bon travail et toutes les joueuses étaient impliquées et déterminées. Et quand ça prend, c’est parti. Une bonne équipe, un bon état d’esprit, on s’est dit dès le premier match : on peut aller loin, on engrange de la confiance et c’est parti.

De bon augure pour la prochaine saison

Oui, on a évoqué l’objectif de monter. Le club nous a fait confiance pour garder un bon noyau. A nous de prouver et de rester dans cette lancée, mais ca reste un nouveau départ. C’est maintenant que ça commence. On va tout devoir réapprendre, avec deux nouvelles joueuses, trois mois sans jouer. On repart quasiment de zéro. Après c’est sûr qu’il y a des automatismes qui vont vite revenir. Il faudra en créer des autres. Les entraînements serviront à ça, je ne me fait pas de souci pour ça. On sera surmotivées pour ça.

Qu’est-ce que tu peux nous dire des deux étrangères qui vous rejoignent pour la prochaine saison ?

Shenita Landry, je ne la connais pas du tout, mais j’en ai beaucoup entendu parler. Une poste 4 scoreuse, c’est top. En revanche, j’ai déjà Ginette Mfutila, on a joué un peu ensemble, donc, top ! Une très belle personne et ça promet pour la suite, donc c’est cool.

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