Reims – Nice (1-1) : le debrief à J+1

Football — par Maxime Masson, le 6 février 2020 (14:35)

Il y a des soirs où le ciel donne l’impression de nous tomber sur la tête. Hier, aux alentours de 19h20, quand Mathieu Cafaro s’est claqué, David Guion a forcément dû se dire « ça va être long ». Contraint à effectuer deux remplacements avant la moitié de la première période, le technicien rémois, bien aidé par ses ouailles, a réussi à gratter un point face à une équipe de Nice qui surfait sur sa victoire acquise au dépend de Lyon. Score final 1-1, un nul qui convient presque à tout le monde.

 

On a aimé :

  • Les dix premières minutes. Un allant offensif rarement vu, des combinaisons fluides, des occasions franches qui s’enchaînent. Reims, c’était le grand Barça ! Blague à part, jusqu’à la blessure de Kaj Sierhuis, le bloc rémois livrait une prestation de haute volée et aurait presque mérité d’ouvrir le score. La suite de la première période fut plus sinueuse, au gré des blessures.
  • La volonté de marquer tout au long du match. En dépit des blessures, en dépit de l’ouverture du score niçoise, en dépit du terrain, les coéquipiers de Boulaye Dia n’ont jamais lâché. Et sortent récompensés de cette rencontre. Un maigre butin certes, mais chaque point compte dans un championnat serré.
  • Le roi Rajko. Lui qui n’a pas eu un mois de janvier facile est redevenu le serbe volant qu’on a connu depuis l’été dernier. Pour le plus grand plaisir de ses défenseurs.

On a moins aimé :

  • Le but évitable. Peu après le retour des vestiaires, les Rémois se sont fait piéger. Un super centre de Boudaoui, une tête plongeante de Lees-Melou et le plan de Patrick Vieira roulait sur des roulettes. Sauf qu’à la retombée de ce centre, ce n’était pas l’excellent milieu niçois mais un rouge qui aurait dû se trouver au point de penalty. Une mésentente sur le marquage qui coûte cher à une défense qui est apparue relativement solide.
  • Ces cuisses sensibles. Un claquage à la dixième. Un claquage à la vingtième. On sait qu’il ne faisait pas très chaud à Delaune mercredi soir mais quand même. C’est surtout rageant pour Kaj Sierhuis qu’on aurait aimé voir plus et pour Cafaro qui faisait un début de rencontre tonitruant. A dans quelques semaines les gars.

On s’interroge :

  • La paire Chavalerin-Cassama a t-elle de l’avenir ? En terme de production, c’est sûr. Si le premier a encore une fois était au four et au moulin, le pied soyeux du second nous file souvent quelques frissons. Pas certains néanmoins que David Guion change diamétralement ses plans lorsque le capi Alaixys Romao sera de retour. Mais après le mois de mai prochain…
  • Que faire avec tous ces absents ? Sierhuis et Cafaro passeront prochainement des tests mais la tendance est aux absences d’une durée de 4 à 6 semaines. C’est généralement la règle pour un claquage. Mbuku auteur d’une entrée correcte aura peut être une carte à jouer. A l’inverse, depuis quelques semaines, Tristan Dingomé semble un poil moins bien dans ses crampons. Un pièce de plus avec laquelle composer dans le puzzle offert à David Guion.