Nicolas Missy : « J’espère réintégrer le groupe France »

Auteur d’une vingtaine de buts à Gwanju, avec l’Equipe de France la semaine dernière, le Rémois Nicolas Missy a participé à l’aventure des Bleus en beach polo. Un tournoi international d’exhibition que les Français ont remporté facilement. Retour sur l’expérience coréenne avec le pensionnaire du Stade de Reims Natation 

Ton été a d’abord commencé par un stage avec les Bleus.

Oui, nous avons débuté le 6 juin par trois semaines de travail à Becej en Serbie, avec des oppositions contre les Serbes et le Monténégro. On a ensuite pris part à un tournoi à Budapest (avec la Hongrie, la Grèce et la Hollande), puis en Espagne (contre les Espagnols, Italiens et Hollandais). Le stage en Serbie était assez long mais propice au travail avec la piscine et la salle de gym à deux minutes de l’hôtel. Une fois le départ pour les tournois, tout est allé plus vite avec 6 matchs en une semaine. Je ne préfère pas m’avancer pour la suite, mais je prendrais tout ce qui est à prendre. L’année prochaine sera remplie d’événements importants pour l’Equipe de France. J’espère réintégrer le groupe qui travaillera pour préparer cela.

Quelle importance ce tournoi en Corée ?

Le tournoi en Corée est arrivé après un mois de stage et tournois en polo classique. Nous savions que nous serions prêts physiquement et qu’en revanche l’adaptation tactique allait devoir se faire rapidement. On est arrivés avec l’envie de gagner ce tournoi en profitant de la chance que nous avions de faire parti de ces championnats du monde à Gwangju. Le niveau des adversaires était un mystère aussi. Après avoir remporté le premier match et observé celui de nos futurs adversaires, on savait que nous avions les cartes en mains pour finir en tête. On a su rester concentrés et motivés, en travaillant tous les jours. A l’entraînement pendant le jour de repos, ou en salle ou en vidéo pour pouvoir chercher cette première place.

Est-ce qu’il y a des différences majeures avec le polo classique et en quoi ca peut être utile ?

Au beach polo tout va plus vite. Pas de temps de nage entre l’attaque et la défense. On peut être dangereux et se mettre en danger en 1 seconde avec parfois même un but du gardien. C’est intéressant niveau technique de balle et analyse de jeu. L’espace est plus restreint et la prise de décision doit se faire rapidement. Pareil en défense, il faut faire le bon choix le plus vite possible. Je pense que pour les jeunes catégories, cela peut être vraiment bénéfique. A l’image des brésiliens au football qui jouent pas mal au foot en salle.