Deux mois après son titre olympique en VTT, Pauline Ferrand-Prévôt était déjà de retour, sur route, lors des championnats du monde de la course en ligne. Une discipline qu’elle n’a plus connu depuis longtemps. Sélectionnée pour porter le maillot de l’Equipe de France, la Rémoise n’a pas fini la course, pas plus que l’autre Rémoise engagée, Léa Curinier.
C’était l’occasion de se jauger. Sous la pluie de Zurich ce samedi après-midi, Pauline Ferrand-Prévôt a pu mesurer le travail qu’il lui faudra fournir pour revenir au plus haut niveau en cyclisme sur route. Reine du cross-country olympique, championne olympique à Paris il y a deux mois, la Rémoise avait annoncé vouloir revenir à la route en se lançant un ultime défi, remporter le Tour de France. Annoncée un temps en janvier, son retour sur route a été précipité pour intégrer l’Equipe de France lors des championnats du Monde qui se déroulaient cette semaine en Suisse.
A Zurich, Pauline Ferrand-Prévôt arrivait sans autre prétention que de retrouver des sensations et des repères. Dans un peloton relevé, la championne olympique de Paris a montré son maillot ce samedi en début de course. Mais passé la première partie de course, elle a finalement été distancée, à environ 80km de la fin, dans les difficultés de la mi-course. Dans des conditions de course inconfortables, sans l’espoir de revenir sur les favorites, et prise de vomissements, elle décidait d’abandonner et se préserver à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, imitée par sa coéquipière, l’autre Rémoise Léa Curinier. Comme l’an passé, c’est la Belge Lotte Kopecky qui s’est imposé en force dans un final à suspens.
