En 24 heures, le Champagne Basket a disputé deux rencontres de préparation qui ont fait travailler les organismes. Après une belle victoire acquise sur le parquet de Châlons dimanche face à Bruxelles, les Marnais ont connu plus de difficultés collectives ce lundi contre Rouen, à René Tys. Le Champagne Basket doit encore travailler
LA FEUILLE DE MATCH
CHAMPAGNE BASKET
75-96
ROUEN
(18-20, 13-28, 19-24, 25-24)
CHAMPAGNE : Bridgewater 25, Varence 13, Legat 9, Eyango 8, Samuel 7, Grotzinger 7, Galliou 3, Gosselin 3, Bussière, Galliou, Laine.. Entr. : Vincent Dumestre
LE MATCH
4 matchs de prépa, 2 victoires, 2 revers… L’équilibre est pour l’instant parfait pour le Champagne Basket. Dans le contenu, l’équipe de Vincent Dumestre a aussi offert des visages bien différents. Plutôt prometteur sur ses deux succès dont celui face à Bruxelles ce dimanche, dépassé la semaine passé à Nancy, et en manque de maîtrise ce lundi face à Rouen, autre club de Pro B. Avec du recul, c’est le propre d’une préparation d’avant-saison. Malgré un premier quart-temps correct ce lundi à René Tys, la fatigue peut expliquer en partie les deux visages proposés par le Champagne Basket en 24h.
Après une prestation globalement encourageante ce dimanche à Coubertin face aux belges du Circus Bruxelles (75-58), les Marnais sont donc ressortis de leur 4e rencontre de préparation avec une vingtaine de points dans la valise ce lundi à René Tys. En plus d’une usure physique compréhensible, le technicien marnais devait faire sans son arrière Kilian Malwaya, toujours en délicatesse avec sa cheville, et surtout sans son meneur titulaire, Javon Masters, diminué par un genou douloureux. “On a préféré lui donner du repos aujourd’hui et demain pour qu’il reprenne mercredi”, expliquait Vincent Dumestre. Kevin Samuel, la dernière recrue, a aussi été préservé par un coup reçu sur le genou. “Une hyper extension sur le genou, précise l’entraîneur marnais. Le docteur a dit que normalement ce n’était pas dramatique, mais que c’était mieux s’il ne rejouait pas”. Consigne entendu.
Automatismes à parfaire avant un séjour en Belgique
En face, Rouen a semblé plus frais en plus de compter sur un effectif complet. Et si le premier quart demeurait accroché, la suite n’a pas offert un spectacle au goût du coach marnais, même avec des circonstances atténuantes. Compétiteur, Vincent Dumestre a regretté que son équipe n’ait pas continué à produire du jeu malgré la baisse de régime. “En face, ça travaille sur les organismes aussi. On n’est pas les seuls à encaisser des charges de travail. En attaque, on a fait n’importe quoi en prenant des tirs pas construits et derrière on a subi le jeu rapide adverse. Même s’il manquait des joueurs, on ne devra pas se cacher derrière notre petit doigt si ça arrive pendant la saison”.
Les mots sont forts, sans concession, à la hauteur de l’irrégularité de ses joueurs. En cause, certainement, des automatismes encore en construction entre des joueurs volontaires mais qui se cherchent encore. Des carences plus visibles lorsque l’adversaire semble plus costaud. “Cela fait partie du processus”, reprenait le jeune coach rémois. Conséquence, en plus des mauvais choix et des tirs manqués, la bataille du rebond était parfois difficile à cause de mésententes évitables sous le cercle. Les Normands ont saisi l’occasion pour faire le trou dès le second quart. Plus justes collectivement, plus adroits de loin, Rouen creusait vite l’écart avant de maîtriser. “On ne peut pas se satisfaire de ce qu’on a fait ce lundi. Ce groupe a besoin de mûrir mais on savait que ça allait prendre du temps. C’est frustrant, mais le groupe est jeune. Il n’y a qu’une chose, le travail. L’équipe travaille dur à l’entraînement. Mais le public veut qu’on réponde présent le jour du match”. Les deux prochaines rencontres en Belgique devront servir de tremplin de progression, face à Bruxelles et Charleroi, samedi et dimanche.
