Les sports de glisse ont le vent en poupe à Reims
Divers — par Julien Lampin, le 6 juin 2021 (9:57)
Praticable à l’air libre, avec peu de matériel, les sports de glisse (roller, BMX, skate, trottinette) connaissent un réel engouement sur le territoire national depuis le début des années 2000. Une tendance renforcée depuis la crise sanitaire du Covid. À Reims, le skatepark situé au Parc Léo Lagrange en est la preuve. Au moindre rayon de soleil, il affiche complet. De bon augure avant la première apparition du skate et du BMX aux JO de Tokyo (23 juillet au 8 août). Même s’il reste encore beaucoup à faire, notamment au niveau des infrastructures, l’un des évènements les plus attendus de l’année pourrait donner un nouveau souffle à ces disciplines urbaines.
À l’approche des premiers jours de l’été, les différents sports de glisse ont la cote partout en France. Ainsi, les rollers, les BMX, les skates et trottinettes envahissent les skateparks. Et la Cité des Sacres n’y échappe pas. Bien qu’accentuée par la crise sanitaire du Covid, la pratique de ces disciplines urbaines ne datent pas d’hier. « Les sports de glisse ne font qu’augmenter depuis les années 2000. Au début, je dirais que c’était un peu des sports de niche parce que le skate et le BMX sont arrivés aux Etats-Unis dans les années 80 et au fil du temps ça s’est démocratisé. Les magazines se sont développés et puis dans les années 2000, il y a eu l’arrivée d’internet et de YouTube. Aujourd’hui à Reims ça se démocratise encore plus depuis la construction du skatepark Léo Lagrange en 2014 », souligne Romain Villerot, président de la Fédération des Sports de Glisse du Grand Reims.
Facilement accessibles, sans licence et avec un matériel minimal, ces sports urbains font peau neuve et certaines municipalités l’ont bien compris. Depuis quelques années, de nombreux skateparks sortent de terre. « Ça se développe aussi parce que les structures se développent. On a de plus en plus de communes depuis les années 2010 qui engagent dans leur processus électoral la construction et la conception d’équipements de plein air de type skatepark et on voit pousser de plus en plus d’équipements dans les villes comme ceux qu’on retrouve à Léo Lagrange », explique le Rémois de 27 ans.
Il reste encore beaucoup à faire
Malgré une prise de conscience de certaines communes, Romain Villerot sait que le chemin est encore long. « Il reste fort à faire. En terme de structures c’est la catastrophe. On a fait un bilan de l’ensemble des structures sur le grand Reims. Il y en a à peu près une vingtaine et seulement deux sont en excellent état : le tout récent pumptrack de Saint-Brice-Courcelles et le skatepark de Léo Lagrange. Sinon ce sont vraiment d’anciennes structures en métal qui se dégradent, qui sont dangereuses pour la pratique ». Des équipements trop vétustes la majeure partie donc, qui limitent le champ des possibles. Le peu de structures en très bon état sont prises d’assaut par les pratiquants. « On se rend compte que le skatepark de Reims répond aux attentes de l’agglomération, néanmoins il est limité parce qu’il est saturé les mercredis et les week-ends. Quand on se rend sur la structure Léo Lagrange, celle-ci est saturée et c’est pour ça que j’avais vivement encouragé les communes limitrophes de Reims d’investir dans des réhabilitations de leurs structures », indique l’ingénieur en centrale nucléaire et pratiquant le BMX depuis une quinzaine d’années. C’est le cas à Bétheny. La municipalité, située au Nord de Reims a récemment investi dans la rénovation du sol, puis dans un nouveau module mis en place sur son skatepark. Le président de la FSGGR espère que d’autres suivront.
Une tendance à la hausse après les JO de Tokyo ?
D’autant que le nombre d’adeptes de ces disciplines de glisse pourrait exploser après les Jeux Olympiques de Tokyo cet été, le skate et le BMX faisant pour la première fois leur apparition au Japon, sous les cinq anneaux. « Ça va donner un nouveau souffle, une autre image du BMX et du skate qui ne sont pas forcément que des sports de loisirs mais aussi de compétition. Et ça va permettre une reconnaissance pour certains sportifs qui ont des niveaux assez élevés », se réjouit Romain Villerot.
À noter que la ville de Reims a candidaté pour être labellisée « Terre de Jeux 2024 ». En cas d’obtention de ce label, la Cité des Sacres pourrait accueillir et héberger des skateurs du monde entier cherchant à venir se préparer en France.
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