Reims – Nantes (3-2) : le débrief à J+1

Football, News — par Maxime Masson, le 17 décembre 2020 (11:15)

Crédit photo : Julien LAMPIN

Enfin trois points à Delaune ! Et qu’ils vont faire du bien ! Longtemps mené, le Stade de Reims a su trouver les ressources pour renverser le FC Nantes en seconde période, et ainsi débloquer son compteur victoire à domicile. Une victoire qui permet aux hommes de David Guion de souffler avant de se déplacer à Marseille, ce samedi soir. Debrief de ce match qui a presque tenu sur un seul remplacement.

On a aimé :

  • Le coaching de David Guion. Le technicien rémois était, quoiqu’on dise, sous pression avant la rencontre. Il a dégainé un 4-4-2 très offensif pour tenter de mettre la pression sur des nantais eux aussi patraques. Mais le film du match ne lui a pas donné raison. Les Rouge et Blanc ont longtemps buté sur les hommes de l’intérimaire Patrick Collot. Et puis Mathieu Cafaro est entré. Trente minutes pour renverser la vapeur, et faire passer le Stade d’équipe très en difficulté en une équipe qui prend trois points et un bon bol d’air.
  • La force de caractère. Alors oui, pendant 60 minutes, le Stade a été morne. Très morne. Mais dans telle situation, il suffit parfois d’une étincelle pour que tout bascule. Cette étincelle, hier, était personnifiée par Mathieu Cafaro, impliqué dans les trois buts rémois. Mais les hommes du président Caillot ont eu l’orgueil de ne jamais lâcher. Et de tenir dans les derniers instants. Tout n’est donc pas tant à jeter dans ce groupe !
  • Pedrag Rajkovic. Coupable d’une mauvaise lecture sur le but de Pallois, le portier serbe s’est bien rattrapé par la suite. Il est l’auteur de 5 parades décisives tout au long de la rencontre. C’est lui qui permet aux rémois de rester à 0-1 pendant longtemps. Les trois points, c’est aussi grâce à lui.

On a moins aimé :

  • Le cas Konan. Dieu qu’il est loin du niveau qu’il abordait lors de ses premières sorties sous le maillot champenois. On parlait alors d’un garçon qu’on imaginait aisément dans les meilleurs clubs de France. Depuis, des récurrentes douleurs dorsales ont régit le quotidien de l’international ivoirien. De quoi comprendre ses performances XXS ? Sans doute un peu. Loin d’être à son peak physique, Konan traine son spleen sur le couloir gauche et semble avoir du mal à trouver une complicité avec son ailier gauche (qui change régulièrement). Une passade avant un retour en grâce ?
  • Le cas Munetsi. Comme trop souvent, Marshall Munetsi a été impliqué dans un but encaissé. Quand ce n’est pas une mise en difficulté de ses coéquipiers … Difficile de le blâmer car parfois, le sort semble s’acharner sur lui. Toujours est-il que le Zimbabwéen est régulièrement dans les mauvais coups. Et que cette roue va devoir tourner. Avec le retour de Chavalerin ?

On s’interroge :

  • Quel onze à Marseille ? Difficile à dire tant encore hier, des nouvelles paires ont été tentées par David Guion. On imagine aisément que s’ils sont en forme, Zeneli et Cafaro ont gagné leur ticket pour le Vélodrome. De même qu’El Bilal Touré, longtemps invisible mais buteur. Xavier Chavalerin sera t-il assez remis de sa blessure pour débuter ? Pas sûr. Boulaye Dia sera t-il aligné pour prendre ses marques dans son possible futur stade ? C’est probable. Mais à l’approche de la mi-saison, il serait temps d’avoir un onze type, pour le bien de tous.
  • Mais pourquoi personne ne donne la balle à Thomas Foket lorsqu’il prend son couloir ? C’est une petite rengaine qu’on avait déjà vu l’an passé. Hier, ce fut assez déconcertant, notamment en début de match. Le Belge ne cesse de multiplier les efforts, en vain. Si ses centres ne sont pas toujours décisifs, il a le mérite d’apporter un décalage dans une équipe parfois sans idée offensive. Dans un couloir gauche marseillais privé d’Amavi, ce pourrait être une bonne idée …