Le Stade de Reims file en quart de finale de la Coupe de la Ligue

Une fois de plus, ce n’est pas le match de l’année. Mais face à Montpellier, les faits de jeu ont été favorables au Stade de Reims, dans un match qui ne restera pas dans les annales. L’essentiel est sauf, les Rouge et Blanc retrouvent un quart de final d’une coupe nationale pour la première fois depuis 2006/2007.

LA FEUILLE DE MATCH

LE FILM DU MATCH

L’important, c’est qualification. Voilà une variante des clubs français version coupe. L’adage s’appliquera aisément à la rencontre de mardi entre Reims et Montpellier tant le duel fut sans relief. Il a fallu 20 dernières un peu plus débridées pour s’enthousiasmer grâce à des faits de jeu décisifs et très favorables au Stade de Reims. Tout n’était pas forcément bien engagés. Le début de match est faible des deux côtés. Et hormis une tête d’un Nathanaël Mbuku et une frappe de Florent Mollet, aucune action n’est à noter durant le premier acte. On retiendra tout juste cette minute invraisemblable avant la demi-heure. Parti via une glissade dans un panneau publicitaire, Remi Oudin s’est longtemps plaint du coude. Quelques secondes plus tard, Alaixys Romao grimaçait en se plaignant du psoas, avant que Nathanaël Mbuku ne s’offre une belle frayeur sur un mauvais appui. Finalement, seul le capitaine rémois cèdera sa place.

De quoi déséquilibrer l’équilibre rémois. Une impression confirmée après la pause et dont comptait bien profiter Michel Der Zakarian avec les entrées d’Andy Delort et Gaetan Laborde. Un effet salvateur mais de courte durée, la faute à un duel mal géré par Mihailo Ristic face à Anastasios Donis et qui lui a valu un carton rouge direct. Par la force des choses, Montpellier recule d’un cran et Reims retrouve des initiatives. Sur l’une d’entre elles, Rémi Oudin, très altruiste, décale pour Donis dont le centre est contré par Pedro Mendes. Le penalty est logique et transformé par Mathieu Cafaro. S’il n’a trouvé que le gardien héraultait sur sa tentative suivante, le milieu de terrain aura donc inscrit le seul but d’une rencontre bien terne, mais offre à Reims un quart de finale qu’il n’avait plus vu depuis 13 ans. Voilà peut-être enfin la belle aventure.

ON A AIME

• Yunis Abdelhamid reste le patron. Si on donne l’impression de se répéter, c’est qu’il fait preuve d’une régularité impressionnante et rare à ce niveau. 10 buts encaissés en 19 matchs toutes compétitions confondues, c’est fort. C’est une évidence mais il faut le dire.
• Dans la même veine que sa défense, Predrag Rajkovic confirme qu’il est un des meilleurs gardiens évoluant en France. Ses relances ont pied sont précieuses, ses anticipations aussi. Il dispose aussi de très bons réflexes sur sa ligne. Toujours vigilant et concentré, le Serbe génère une confiance de sa charnière qui l’amène à toucher pas mal de ballons au final. Et même sur des imprévus comme sur cette tête de Disasi contrée par Abdelhamid, le gardien rémois ne s’est pas laissé surprendre. Du très bon.
• La banderole des Ultrems, « On quitte du boulot et on arrive » ! Un message plein de vérité et de justesse adressé à la Ligue. On valide.

ON S’INTERROGE

• L’affluence du Stade n’a pas excédé les 5000. La pluie, le froid, la grève, l’horaire… Pour remplir les stades, il s’agirait que les conditions soient meilleures.
• Le calendrier. Février sera chargé de 6 rencontres de championnat, janvier sera bien rempli aussi. Le quart de finale s’ajoute au 32e de finale de Coupe de France et aux 2 journées de L1 en plus du report d’Amiens – Reims. Il faudra gérer les effectifs sur des terrains de plus en plus difficiles.

PROCHAIN MATCH

🆚 Lyon
🏆 L1 – 19e journée
📅 samedi 21 décembre
⌚ 20h45
🏟 Stade Delaune (51)