Cyrielle Dardé : « Une fierté immense de représenter la France »

Escrime — par Julien Lampin, le 28 février 2019 (23:04)

Actuellement à Foggia en Italie pour y disputer les championnats d’Europe, Cyrielle Dardé, la jeune fleurettiste du Cercle d’Escrime de Reims sait déjà qu’elle ne rentrera pas bredouille. Pour ses premiers championnats après plusieurs sélections en Coupe du Monde, la Rémoise est devenue cette semaine vice-championne d’Europe U17 par équipe après une 26e place en individuel. Sans pression, elle aborde désormais la compétition U20 surclassée, avec l’envie d’apprendre et surprendre. Rencontre…

Cyrielle, avec un peu de recul, comment tu as vécu ton épreuve individuelle ?

Je m’en sors pas trop mal parce que je n’ai pas vraiment eu de chance sur le tirage de ma poule. Au final, j’entre dans la compétition, notamment contre trois filles qui font les quart et deux qui vont en finale. Je sors contre une Irlandaise mais en soi, je ne suis pas déçue. Ce sont mes premiers championnats. Je pense avoir bien tiré. J’ai encore le temps pour faire des médailles.

Quelle expérience tu en retires pour la suite ?

Il ne faut se mettre aucune pression, vraiment ! C’est très important malgré la présence de personnes très importantes dans la Fédération d’Escrime.

Comment tu gères la compétition individuelle et par équipe ?

Ce n’est pas du tout la même chose ! Les jeux sont différents et les stratégies aussi. Là, c’est un travail d’équipe. Parfois il va falloir aller chercher les touches et parfois bloquer.

Qu’est-ce qu’elle représente pour toi, cette médaille d’argent par équipe ?

C’est une fierté immense, vraiment, de représenter la France. Surtout que personne n’aurait parié sur le fleuret féminin donc je suis vraiment contente.

D’autant que la compétition a été compliquée.

En quart de finale, c’était difficile parce qu’on joue les Italiennes qui étaient chez elles et qui sont très très forte sur le papier. Mais avec une équipe de choc, on a réussi. Et en demie, contre la Pologne, on était épuisées physiquement donc ça a été dur de revenir. On l’a payé en finale contre la Russie.

Qu’est-ce que tu attends désormais de la fin de compétitionen M20 ?

J’y vais sans pression, ce n’est que du bonus. Cette expérience m’a appris qu’il faut toujours s’accrocher, ce n’est jamais fini. Et puis je sais que je dois encore travailler ma patience sur la piste, ne pas vouloir trop enchaîner les touches.