Après les gymnastes et les nageurs et comme annoncé depuis plusieurs semaines, plusieurs trampolinistes de la team GB sont à Reims cette semaine pour préparer les Jeux de Paris dans à peine plus de deux mois désormais. Une centaine de personnes ont ainsi pu assister au travail fourni par les athlètes britannique ce mardi, à René Tys. Un bon moment partagé.
Dans la cité des Sacres jusque vendredi, avant un sacre olympique à Paris dans deux mois. Et en ce sens, il n’y a ni jour férié ni vacances qui compte. Depuis le début de la semaine, 4 trampolinistes de la team GB ont posé leurs valises à Reims et profitent des nouvelles installations de René Tys pour prendre des repères avec Paris 2024. Il faut dire que la Grande-Bretagne est, au même titre que la France, une des nations fortes de la discipline. Pour preuve, les derniers championnats d’Europe au Portugal début avril. Ainsi les Rémois ont pu apprécier mardi le travail de Bryony Page, double médaillée aux Jeux de Rio et Tokyo et championne d’Europe, Isabelle Songhurst (3e aux Europe), Zak Perzamanos (3e) et Corey Wlakes (7e).
Deux séances d’entraînement étaient en effet ouvertes au public, mardi, sur réservation. L’occasion de mieux comprendre la hauteur sous plafond de la salle Trampoline du complexe. Il faut dire que les trampolinistes peuvent monter à 8m de hauteur. “L’équivalent de la hauteur de 2 bus anglais” s’amuse à dire Corey Wlakes. D’ailleurs, si la hauteur n’est pas mesurée en compétition, le temps de vol est désormais pris en compte dans la note finale. Ainsi, les rotations s’enchaînent sous les yeux émerveillés des initiés et des curieux. De quoi déclencher de nombreuses fois des applaudissements en découvrant plusieurs mouvements complets (les 10 figures enchaînées comme demandé en compétition officielle). Mais une séance ne se résume pas seulement à effectuer plusieurs fois ces enchaînements.
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Entre performance et professionnalisme
Une fois un passage effectué, l’athlète peut analyser son passage dans la foulée, via un écran. Le moyen d’évaluer et décortiquer chaque élément pour tendre vers la perfection. En plus du matériel informatique et de la vidéo, deux membres du staff sont toujours positionnés de part et d’autre du trampoline pour donner quelques repères sonores et prêts à glisser un tapis pour amortir le gymnaste en cas de chute ou à la fin d’un mouvement.
Pendant que les filles terminaient leur entraînement, les “guys” jouaient le jeu des questions-réponses avec le public. Même habitué des séances en public, Corey Wlakes avouait que “cela met une petite pression supplémentaire et pousse toujours à faire du mieux possible”. Un travail qui nécessite jusque 20h d’entraînement hebdomadaire, en plus des 6 à 8 heures de musculation. Le Britannique n’a pas non plus évité d’évoquer ses douleurs dans le dos, son plaisir d’aller dans les airs et surtout l’objectif d’entrer dans le top 5 aux Jeux à Paris cet été, voire le podium. La séance pouvait se conclure par les attendues dédicaces et photos. Dans le même temps, tout près de là, se tenait une réunion explicative pour les bénévoles qui interviendront auprès de la Tem GB à Reims en juillet. Paris 2024 n’a jamais été aussi proche, et à l’image des trampolinistes britanniques, à Reims, l’excitation monte peu à peu…