Tom Ripert : “Les U23 ? C’est une fierté”

Auteur de plusieurs prestations remarquées dans les cages du Reims Métropole Futsal et avec lors des championnats d’Europe universitaires, Tom Ripert a été sélectionné à l’occasion d’un stage de préparation en Equipe de France U23 de futsal. Une fierté pour le gardien rémois.

D’une casquette à une autre, Tom Ripert jongle parfaitement. A 24 ans, il est entraîneur adjoint de la réserve du Stade de Reims en N3. En futsal, deux ans lui ont suffi pour connaître sa première sélection en Equipe de France U23 de Futsal. « Une fierté » d’après le gardien formé chez les Rouge & Blanc. Le 28 janvier, le Châlonnais a donc rallié Clairefontaine pour un rassemblement de 5 jours. Au programme, un match contre l’équipe A pour se jauger, mais surtout une découverte d’un tout nouveau milieu : “Je suis déjà allé à Clairefontaine pour passer mes diplômes d’entraineur. Mais je n’avais pas eu l’occasion de tout voir. Je suis excité d’y retourner dans le cadre d’une sélection nationale.”

Cette opportunité, Tom Ripert veut la savourer. Après avoir fait l’intégralité de sa formation dans le football, le Marnais avait découvert le futsal à l’université il y a 2 ans, lui qui étudie en STAPS. Résultat, une médaille d’argent décrochée aux championnats européens universitaires avec Reims. Une performance qui lui a permis d’avoir sa chance avec le Reims Métropole Futsal. Malgré un début de saison compliqué avec le club champenois cette année, Tom Ripert a rapidement sauté aux yeux d’Arnaud Vaucelle, sélectionneur de l’équipe de France u23 de futsal. “Ce rassemblement peut me révéler, reconnaît le gardien de but. Ils me connaissent peu, je ne suis pas du circuit”.

En attendant les Mondiaux

A 24 ans, le Chalonnais est le doyen de son équipe. La sélection u23, créée il y a un an et demi en guise de passerelle pour les jeunes bleuets vers le plus haut niveau, accepte les joueurs nés en 1999. Pour cause, elle se prépare à jouer les mondiaux universitaires de Shanghai du 10 au 16 juin 2024. “J’ai un statut particulier dans l’équipe. A 24 ans, seul le fait que l’on dispute une compétition universitaire me laisse le droit de jouer. Ça va être enrichissant d’évoluer à côté de garçons qui ont été formés dans la discipline.” En attendant le rendez-vous de la mégalopole chinoise, Tom Ripert et les Bleuets disputeront deux matchs amicaux contre le Monténégro, en avril. Est-ce que le Marnais projette une carrière dans le futsal ? Le principal intéressé ne préfère pas se prendre la tête. “Je prends ça comme un plaisir, c’est un kiff de côtoyer de si proche un milieu dans lequel je suis arrivé sur la pointe des pieds. Je ne sais même pas si je compte 10 titularisations au haut-niveau. Tout s’est fait de manière imprévisible. Après ce rassemblement, je saurai mieux où me situer par rapport à ce qu’il se fait mieux dans le futsal. Mais je sais que je ne veux pas sacrifier ma carrière d’entraîneur. Tant que je peux cumuler les deux, je ne me pose pas de questions”.

François Bertrand