Crédit photo : Julien LAMPIN

Abdel-Kader Salifou: “Emotionnellement, je ne suis jamais vraiment parti de Reims”

Alors qu’il évolue par équipe chez les Autrichiens du Salzburg UTTC cette saison, Abdel-Kader Salifou est de retour à Reims en individuel. Un retour aux sources pour la natif de la cité des Sacres qui ne cache pas son émotion de renouer avec le club où il a “commencé le Ping”.

Son retour était déjà dans les tuyaux depuis plusieurs mois, et il l’avait officiellement annoncé au début de l’été sur son compte Instagram. Mais pour Abdel-Kader Salifou, la joie de retrouver le club qui l’a vu débuter semble durer. “Ça fait quand même quelque chose”, souffle le pongiste de 33 ans qui retrouve du rythme en Autriche après une blessure contractée à l’épaule. Multi-médaillé au niveau national depuis 2010, l’athlète renoue en effet avec ses racines plus de 10 ans après son départ: “J’ai démarré au club quand j’avais 10 ans, je suis parti quand j’en avais 18 […]. C’est mon berceau, ma ville, où j’ai toute ma famille”. Un retour comme une évidence pour celui qui admet “ne jamais être vraiment parti émotionnellement” mais qui ne l’empêche pas de nourrir des objectifs sportifs ambitieux.

S’il passera la plus grande partie de sa saison à Salzbourg avec qui il cherchera à atteindre les play-offs, Abdel-Kader Salifou se rapprochera de Reims à la fin de saison pour disputer sa qualification aux championnats de France. “Normalement, la qualification ne sera pas le plus gros problème. Après j’aimerai réussir à performer aux championnats, bien figurer, dans le haut du tableau”. Encore prudent sur le sujet, le Rémois n’exclut pas un retour plus durable en équipe à l’issue de son aventure autrichienne : “C’est difficile de se projeter mais c’est une possibilité. Pourquoi pas revenir ? Ce serait mentir si je disais que je n’y ai jamais pensé mais pour le moment, je me concentre sur ma saison avec Salzbourg”. Tir en touche donc et cap sur les championnats de France, mais l’histoire entre Abdel-Kader Salifou et Reims n’est peut-être pas encore rendue à son dernier chapitre.

Nicolas LANTENOIS