Bathiste Tchouaffé : « poursuivre la dynamique avec le Champagne Basket »

Basket — par Julien Lampin, le 17 août 2023 (11:09)

Crédit photo : Julien LAMPIN

Arrivé cet été à Reims, Bathiste Tchouaffé fait partie des quatre nouvelles têtes à découvrir sous les couleurs du Champagne Basket. Souriant lors de la reprise à René Tys ce mercredi, cet ailier shooteur d’1m97 venu de Boulazac s’est engagé pour 2 ans. Et il compte bien participer à la poursuite de la dynamique entamée la saison passée. Entretien..

Bathiste, quelles sont vos premières impressions lors de cette reprise à Reims ?

On a commencé ce matin (mercredi, ndlr), on a fait les premières associations. C’était cool, j’ai passé un été aussi à m’entraîner, de mon côté, donc je suis vraiment content d’être à Reims, de rejoindre les gars qui ont fait une bonne saison l’année dernière et je suis vraiment content d’être dans cette dynamique là. L‘objectif c’est de poursuivre la dynamique. Et puis très content aussi d’être avec Thomas Andrieux, donc oui, ça va être cool.

Pourquoi le Champagne Basket ?

Déjà leurs résultats. Et puis, je le disais. Thomas Andrieux, c’est un coach que je connais un peu de vue, de loin. J’adore son coaching. J’aime beaucoup sa façon de penser et de jouer, et puis on a joué sur le même poste donc c’est à prendre en compte il connaît mon registre, il va savoir comment bien m’utiliser, donc c’était vraiment naturel que je vienne à Reims. Et puis encore une fois, la dynamique du club, avec  la finale l’année dernière. L’objectif, c’est de remonter, c’est un objectif qu’on se met en tête. On ne va pas se mettre de pression mais c’est toujours intéressant de jouer dans des clubs qui visent la montée.

A titre personnel, tes objectifs ?

Bah moi je suis là aussi pour gagner des matchs, pour kiffer aussi. Forcément, c’est une aventure sportive, mais c’est aussi une aventure humaine. Et ça, c’est quelque chose que je veux vraiment mettre sur le devant de la scène, c’est une aventure humaine. Il y a une ossature qui est restée, et ce sont que des bons gars. Moi aussi je suis un bon gars, donc j’espère que ça le fera.

« On doit se préparer pour un marathon »

Justement, tu arrives dans un groupe qui a déjà un passé commun, comment on s’intègre et comment on trouve sa place au milieu d’un groupe qui existe déjà finalement?

C’est ce qui m’a plu vraiment. Souvent dans le basket, on a tendance à avoir des gros turnovers chaque année. Châlons-Reims ne l’a pas fait. Il y a eu que 3 recrues, 4 avec Wilson Jacques, mais moi, c’est ce qui m’a plu, vraiment, c’est garder une ossature. Au moins, tu sais sur quoi tu te bases. Je les connais tous, donc voilà, c’est à moi aussi de ramener ce que je sais faire pour améliorer le collectif.

Justement, c’est quoi la plus-value que tu souhaites apporter ?

Ce sont mes qualités, le jeu de de transition, le shoot à trois points. Si on peut enflammer la salle de temps en temps avec des shoots à trois points, j’aime bien faire le spectacle, un peu à l’espagnole (rires). Il y aussi mon engagement en défense, ma lecture du jeu donc c’est un peu un mélange de tout ça. Surtout je veux rester moi-même sur le parquet, dans l’altruisme.

« Mon père a joué à Reims, il y a longtemps. C’est un peu comme si je revenais à la maison »

Quelle importance t’attaches à la préparation, parce qu’une saison c’est long, une cinquantaine de matchs et des organismes qui sont souvent usés en fin de saison ?

C’est ma cinquième saison en Pro B, donc je me considère comme un joueur d’expérience même si je n’ai que 25 ans. Pour moi, la Pro B, il ne faut pas se prendre la tête dans le sens où on a beau fixer des favoris, à la fin, c’est rarement eux arrivent. Donc honnêtement, la clé pour moi c’est de se préparer à un marathon. Il faudra aller jusqu’au bout, donc il faut une bonne base.

Et la ville de Reims alors, hors basket, tu en penses quoi ?

Avant Reims, j’ai vécu à Boulazac, Quimper, Bourg-en-Bresse, donc je pense que c’est la meilleure ville (sourires). Non, sérieusement, c’est une belle ville, il y a des bons restos, il y a de quoi faire, et c’est une ville pour laquelle j’ai un affect particulier parce que mon père a joué ici il y a très longtemps avec le RCB. Donc quand j’ai signé ici, je ne lui ai rien dit. J’ai laissé les autres lui annoncer et il a reçu pas mal de petits messages. C‘est cool de jouer un peu à la maison.