L’ancienne pétillante Coline Franchelin, championne du monde U23 de 3×3

Basket — par Julien Lampin, le 9 octobre 2022 (22:59)

Crédit photo : Sport Club

La jeune meneuse Coline Franchelin n’en finit plus de franchir les étapes rapidement. Passée durant deux années à Reims, en Ligue 2, la joueuse formée à l’Asvel a réussi la saison dernière son adaptation en LFB avec La Roche. Egalement à l’aise en 3×3, l’ex-Pétillante a vite trouvé sa place en Equipe de France. A Bucarest cette semaine, elle a porté les Bleues jusqu’au titre mondial espoir, acquis ce dimanche.

Plus d’une année après son départ de Reims, Coline Franchelin n’a pas été oubliée. Entre deux matchs à René Tys, beaucoup avaient les yeux rivés sur leur smartphone pour suivre des aventures qui se déroulaient de l’autre côté de l’Europe, à Bucarest. C’est que pendant que le Champagne Basket Féminin alternait le bon et le moins bon face à Chartres en Coupe de France, son ancienne meneuse bataillait avec succès en demi-finale de la Coupe du monde de basket 3×3. Auteur d’un parcours parfait, l’Equipe de France espoir se hissait alors jusqu’en finale pour y affronter les Etats-Unis.

Accompagnée de Sixtine Maquet, Camille Droguet et Anna Ngo Ndjock (MVP des Mondiaux), Coline Franchelin n’a pas ménagé ses efforts pour réaliser un incroyable parcours. Après un sans-faute en poules, les Bleus avaient facilement écarté le Japon ce dimanche matin (21-13). En demi-finale, la bataille est plus rude face aux Pays-Bas (20-16). En finale, les Bleues ont pris le meilleur sur les USA au prix d’une rencontre intense où Anna Ndjock fut inarrêtable (21-18). Coline Franchelin ne fut pas en reste terminant 7e meilleure marqueuse de la compétition avec 34 points inscrits sur les 7 matchs disputées (dont 10 points contre le Chili en phase de poules et 6 contre le Japon en quarts, ou encore deux en finale).

Un parcours incroyable quand on sait que la meneuse de 23 ans a débuté le 3×3 fin mai par un tournoi remporté aux Sables d’Olonne. Non retenue pour la Nations League U23, elle participait finalement à la Women’s Series. Vainqueure de l’étape d’Eaubonne, elle est aussi montée sur la 2e marche du podium à Montréal, seulement battue en finale. Cette fois, rien n’a résisté à elle et ses coéquipières. Voilà un titre international qui lance définitivement la carrière d’une joueuse à l’avenir doré, en 3×3 ou en 5×5.