Le sport-santé à l’honneur des Assises du sport à Reims

Pour la 2e édition de ses Assises du sport, la Ville de Reims a ciblé ce samedi une thématique prioritaire au regard des politiques publiques. Devant une centaine de personnes, à Delaune, issues du mouvement sportif local, le sport santé et le bien-être par le sport ont été abordées durant près de trois heures. L’occasion de présenter quelques dispositifs existants ou à venir et de laisser apparaître des enjeux qui vont bien au-delà du sport.

C’est un véritable en jeu de santé publique. Pourtant encore en 2022, lorsqu’on parle de sport, beaucoup pensent d’abord à la compétition ou à la performance. C’est le propre désormais de bien des structures sportives à Reims comme ailleurs. Si les athlètes de haut-niveau sont parfois élevés au rang de héros (locaux ou nationaux), les dernières années marquées par le Covid et ses effets (de santé et mentaux), ont rappelé combien la santé était primordiale. C’est même devenu une grande cause nationale pour 2024.

Dans la lignée de la dynamique nationale, les collectivités territoriales sont désormais sur le front pour proposer une multitude d’actions capables de rapprocher la population de l’activité physique et d’encourager sa pratique. Une nouvelle consommation du sport qui pousse les clubs et associations sportives à proposer des activités hybrides, tantôt tournées vers la compétition, tantôt vers le loisir et le bien-être. Et depuis la fin de la crise sanitaire, l’intérêt est grand, et les enjeux nombreux : sport thérapeutique, sport comme prévention, sport en entreprise, sport à l’école, lutte contre la sédentarité, savoir nager, amélioration de la santé mentale, nouvelles pratiques sportives…

Des dispositifs et des événements

Autant de sujets abordés de près ou de loin lors des Assises, ce samedi matin à Delaune. Pendant près de trois heures, Marie Depaquy, chargée des questions de santé à la Ville de Reims et Raphaël Blanchard, élu pour les questions sportives, ont listé de façon non exhaustive les actions, dispositifs et événements capables de relever les défis du sport-santé. A ce titre, les élus de la Ville de Reims n’ont pas hésité à se satisfaire du nombre d’infrastructures permettant la pratique. Et d’ores et déjà, plusieurs associations sportives rémoises ont saisi le virage du sport-santé. Amandine Elard, chargée des questions de sport santé à la direction des sports de la Ville de Reims, est elle, intervenue sur les mises en place concrètes de la politique municipale sur le sujet. Créneaux, sport sur ordonnance, formation, sont en effet des barrières à lever pour développer la pratique et l’encadrement du sport santé.

Pour autant, il reste encore beaucoup à faire. Tous les clubs n’ont pas la capacité d’enrôler des personnes diplômées sport-santé/bien-être. Le sport en entreprise reste encore à développer. Et plus largement, le nombre de licenciés à Reims – près de 20.000 recensés – reste en-deçà de la moyenne nationale. De quoi ouvrir à de nouvelles problématiques, notamment en lien avec la population aux moyens limités, qu’il faut accompagner vers la pratique. Autant de sujets, de problématiques et de thématiques que Sport Club s’engage à aborder dans de prochains articles.

La Team Reims officiellement présentée

En marge des Assises, la Ville de Reims a présentée sa #TeamReims. 18 athlètes listés ministériellement et dont le talent et le potentiel doivent permettre de porter haut les couleurs de la ville dans les mois et années qui viennent. Par un engagement mutuel, les athlètes se sont engagés à représenter Reims du mieux possible tandis que la Ville les soutiendra par un accompagnement financier. Parrainés par Véronique Pierron et Yohann Diniz, les athlètes ont signé ce samedi leur intégration à la Team Reims. Les 18 athlètes : Jeanne SELLIER, Noémie SEPE, Alexandre JOLARD, Maxime EYMARD, Dorian MARQUES-VIGNERON, Elisa DEJANS, Sixtine LOMBARD, Lola GHOZALI, Eve DUBECQ, Lorine SCHILD, Tawan THOMAS, Tristan NAVARRO, François BARRER, Esteban SANCHEZ, Florian LARIVIERE, Tourpal Ali MAGAMADOV, Muhammad KOUNTA, Lucas CREANGE.

Crédit photo : Julien LAMPIN