Nicolas Brochot : « tenter de rester invaincu »
Interviews, Volley — par Julien Lampin, le 4 janvier 2022 (16:17)
L’équipe Elite du Reims Métropole Volley a été élu par les internautes, équipe Sport Club de l’année 2021. Déjà auteurs d’un début d’année très honorable, les Rémois ont enchainé la 2e partie de l’année en restant invaincus en 9 rencontres déjà joué sur la saison en cours. L’occasion de revenir sur cette saison entre bilan et perspective avec Nicolas Brochot.
Nicolas, on se présente les voeux, traditionnellement en janvier, mais pour le RMV, ça va être difficile de faire mieux qu’en 2021, après une coupure qui fait du bien, on imagine…
On va essayer de repartir sur les mêmes bases. On a eu une petite coupure qui fait du bien. On avait repris en août donc ça faisait plusieurs mois où on se retrouvait quasiment tous les jours avec un gros investissement, donc de pouvoir couper un peu, de retrouver nos familles, de profiter, ça a fait du bien.
Avant les congés, parles-nous de ce 9e succès en 9 matchs cette saison à Arles, avec un long combat de plus de 3h
Déjà, c’était un match particulier pour nous, parce qu’il fallait prendre le train, l’hôtel, etc, on n’est pas forcément habitués. En plus on s’est déplacés amoindris parce que notre pointu était blessé, donc on avait une arme en moins, et puis c’est jamais évident de jouer là-bas avec une grosse ferveur. On avait du mal à s’entendre sur le terrain, il fallait avoir les nerfs solides. Il y a aussi un souci au niveau de la feuille de marque, donc ça joue dans la durée du match. Mais on a réussi à performer, donc c’est super.
C’est l’objectif de garder cette invincibilité au moins jusque Noël..
Oui, sachant que le match de Grenoble deux semaines plus tôt, nous a servi de rappel dans le sens où tous les matchs sont compliqués. Ca nous a fait du bien. Du coup, on a abordé le match de Arles avec beaucoup de sérieux.
« On aimerait bien finir les matchs plus tôt, le suspens est pas vraiment voulu »
9 victoires, mais 6 au tie-break, d’où vient cette énergie et comment ça s’explique ?
On aimerait bien finir plus tôt, le suspens est pas vraiment voulu. Après tout est une question de concentration, ça se joue souvent à des détails. Après on sait pourquoi on est là, donc on remet les choses dans l’ordre. Il faut rester sérieux et lucide, c’est pas si simple. Il y a toujours quelque chose à faire au volley, même sans ballon, il faut rester focus et c’est physique. Après on est préparés pour, on travaille toute la semaine dans ce sens.
Il y a des matchs où vous vous êtes dites, celui-là on a eu chaud, comme à Grenoble justement par exemple ?
Oui et non. Ce match, c’était un piège, on s’est laissé déconcentrer, on est tombé dans un faux-rythme, on pensait que ce sera plus facile, on menait 2-0. On s’imaginait gagner le troisième, mais ca ne s’est pas passé de cette manière, et ensuite relancer la machine, c’est compliqué. Et ce match là, effectivement, on aurait pu le perdre. Ca s’est joué à un ou deux détails dans le tie-break.
Qu’est-ce que vous vous dites à ce moment là ? La différence se fait techniquement ou dans la tête ?
Dans la tête et le plan de jeu qu’on met en place. Sur ce match, on était un peu sorti du plan de jeu. Et c’est dur de se remettre dedans, d’avoir les idées au clair et de se remettre dedans. Le coach aide à ça.
« Le chemin est encore long, tout peut aller vite dans un sens comme dans l’autre. On verra quels objectifs on se fixe une fois les play-offs assurés »
Qu’est-ce qu’apporte d’ailleurs de nouveau Clément, votre coach cette année ?
Je trouve que les rapports sont différents pour les joueurs. Pour beaucoup de joueurs, il apporte de la confiance, ce qui est important dans notre sport où la dimension psychologique prend de la place. Après comme les autres, il travaille beaucoup tactiquement.
En parlant de confiance, toi qui est passeur, comment tu gères tactiquement un point qui fait suite à une attaque ratée ? Tu remets l’attaquant tout de suite dedans ?
C’est souvent le cas. Après chaque attaquant a ses préférences et c’est la sensibilité du passeur de connaître ses attaquants, de savoir quels ballons ils aiment bien attaquer, de saisir aussi cette dimension psychologique. Il y a certains attaquants à qui on doit tout de suite remettre la balle s’ils se sont fait blocker avant. C’est toute la difficulté du passeur d’avoir la lucidité au bon moment.
Les 3 prochains matchs sont cruciaux et difficiles. Comment tu abordes cette échéance.
On a faim. On connaît les équipes, on sait ce que ça vaut, on a hâte de disputer ces matchs et tenter de rester invaincu.
Ca veut dire que les objectifs sont revus à la hausse.
Non pas vraiment, l’objectif majeur ce sont les play-offs, après le fait de rester invaincu, c’est un plus. Il y a une grosse journée volley de prévue le 16 janvier à René Tys avec les filles qui joueront juste avant en N3. Après les play-offs, c’est un peu un autre championnat. Le chemin est encore long. On verra quels objectifs on se fixera une fois que les play-offs seront atteints. Tout peut aller vite dans un sens comme dans l’autre, donc on continue de travailler.
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