Reims en demi-finale de la Coupe de la Ligue au bout du suspense

Au bout ! Au bout des nerfs, du physique, du suspense, au bout des gants de Rajkovic et du pied d’Abdelhamid, au bout d’un match tendu, Reims arrache sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue pour le plus grand bonheur des 10000 spectateurs présents ce soir.

LA FEUILLE DE MATCH

LE FILM DU MATCH

On le sait, le président Caillot rêve du Stade de France et dans cette optique, la Coupe de la Ligue est le chemin le plus court vers Saint-Denis. Aussi la compo de David Guion ce soir est une équipe type. En face, Laurey a sorti un onze taillé pour le contre. Forcément la première mi-temps sera surtout une opposition de deux blocs bien en place pour ne surtout pas prendre de but. Peu d’occasions, un frisson fourni par Ajorque en début de match pour Strasbourg puis deux tentatives de Dia puis Kamara pour Reims. Alors certes ce n’est pas un grand match, loin s’en faut, d’autant que l’état de la pelouse n’aide pas, mais c’est un vrai combat au milieu, beaucoup d’intensité et de fautes. Le score vierge à la mi-temps est logique.

La deuxième période reprend sur un mode bien différent, beaucoup plus offensif. 48 e minute, Cafaro percute, Sissoko le retiens, carton jaune, coup-franc tiré par Chavalerin qui trouve Romao au point de penalty, Kamara repousse. Dans la minute qui suit c’est Oudin qui place une belle frappe enroulée du gauche mais bute une nouvelle fois sur Kamara. Strasbourg répond par Fofana mais Rajkovic sauve les siens. Le match se muscle, les contacts sont plus durs et à la 58e Mbuku, rentré une dizaine de minutes plus tôt à la place de Cafaro blessé, ne maitrise pas son tacle sur Thomasson et est logiquement expulsé. A partir de ce moment le match devient une attaque-défense, Strasbourg presse fort mais même en infériorité numérique Reims est un bloc solide et tient le coup jusqu’au coup de sifflet final malgré quelque sueurs froides, Rajkovic peut notamment remercier son poteau gauche à la 89e. Pas de prolongations en Coupe de la Ligue, place aux tirs au but.

Sur sa dernière action, le portier rémois a semblé être touché à l’aine ou à l’adducteur gauche, de mauvaise augure avant l’épreuve des penalties, il sera finalement le héros de la séance. Si le pauvre Donis, décidemment pas en réussite, frappe sur Kamara, les quatre autres tireurs rémois transforment leur pénalty. Côté Strasbourgeois Bellegarde frappe sur le poteau et Corgnet voit sa tentative repoussée par Rajkovic. Charge à Abdelhamid de finir le boulot ce qu’il fait parfaitement en prenant le gardien Strasbourgeois à contre-pied, Delaune et les joueurs exultent.

Reims a effacé la cruelle désillusion monégasque et n’est plus qu’à un match du Stade de France, il se déroulera le 21 ou 22 janvier prochain. Retour au championnat samedi avec un déplacement à Nîmes.

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