Goodbye Monique Oliver, welcome Artavia Ford au RBF

Basket — par Julien Lampin, le 5 janvier 2020 (0:55)

Crédit photo : pvpanthers.com

Le secret avait été bien gardé jusque la toute fin de décembre. Mais après un ultime match disputé et remporté contre Toulouse (avec un apport de 12 points), Monique Oliver a pris un aller sans retour pour les Etats-Unis. Après avoir longtemps cherché, le choix de Julien Pincemin s’est porté sur Artavia Ford, plus jeune (23 ans), avec un profil plus longiligne. Elle ne devrait pas jouer ce dimanche contre La Tronche.

Le pari était alléchant. Il a finalement été interrompu plus tôt que prévu. Arrivée cet été après une année blanche due à une rupture du tendon d’achille, Monique Oliver a pris du temps pour retrouver ses repères et des standards qu’elle avait l’habitude d’inscrire dans ses clubs précédents, des Etats-Unis à la Turquie en passant par la Grèce ou la Slovaquie.  Mais du haut de son mètre 88, l’intérieure américaine, plus discrète en France, demeurait régulière et restait la meilleure marqueuse rémoise avec 11,8pts de moyenne à 61% de réussite, en plus des 5,6 rebonds qui lui valait une évaluation moyenne de 15,5 en Ligue 2. Un bon rythme de croisière troublé par une difficulté familiale et un éloignement devenu pesant. Un mal-être qui a conduit Monique Oliver à mettre sa carrière en stand-by pour retourner auprès des siens, à Las Vegas cet hiver. Ainsi après avoir annoncé son choix aux dirigeants début décembre, elle a définitivement quitté la Champagne après le dernier match contre Toulouse.

De quoi contraindre le RBF à faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Au-delà d’une perte non négligeable dans un effectif en confiance et en réussite depuis le début de saison, le club a du se mettre à la recherche d’un nouveau poste 5. Pas facile à cette période de l’année, sur un marché complexe à des tarifs acceptables. Le choix s’est finalement porté sur la jeune Artavia Ford, arrivée la semaine dernière dans la Marne. Plus jeune et plus grande (1m91) que Monique Oliver, elle est considérée comme une joueuse explosive, capable de batailler dans les deux raquettes et qui peut scorer aussi en position basse avec des moves intéressants. Formée à L’université de Prairie View A&M, elle avait découvert l’Europe cette saison, en rejoignant la Roumanie. Sous les couleurs du Cluj Napoca, la fan de Russell Westbrook qui rêve déjà de devenir coach par la suite, surfait sur une moyenne de 18,3 pts par match, 10,9 rebonds et 1,9 interceptions. Des stats flatteuses qu’il faudra patienter de découvrir à Reims, elle qui ne devrait pas commencer ce dimanche contre La Tronche.