Chaumont si près si loin face au Zénith

Volley — par Julien Lampin, le 13 février 2019 (22:33)

A l’issue d’une rencontre sur courant alternatif, Chaumont et St-Pétersbourg ont chacun eu leurs temps forts, mercredi soir lors de la 5e journée de poule de Ligue des Champions. Héroïques en fin de match, les Haut-Marnais ont fini par céder malgré plusieurs balles de match. Il faudra gagner à Ljubljana le 27 février pour espérer poursuivre l’aventure européenne cette saison.

Les premiers instants sont accrochés. Le Zénith malgré quelques erreurs d’appréciation, réalisent un premier écart (6-9) qui nécessite un premier temps-mort de Silvio Prandi. Pas de quoi ralentir tout de suite les Russes, la faute à une succession de quatre fautes au service (10-14). Et tandis que les 1300 spectateurs de René Tys font peu à peu monter la température, Chaumont s’offre lui une fin de premier acte à suspens, profitant du manque de précision visiteur en attaque (18-19). Un joli contre permet même aux Haut-Marnais de passer devant, tandis que Rodriguez est solide en attaque (23-22). Mais une dernière attaque out de Ben Tara donne le premier set au Zénith (24-26).

Le début de second set propose un Zénith moins consistant et offre à Chaumont la possibilité d’un premier écart (5-2 puis 9-5). Le temps-mort russe n’empêche pas Matej Patak de conserver son efficacité offensive, bien relayé par Fernandez. Camejo, l’un des meilleurs éléments du Zénith peine à trouver le rythme. Le bloc s’en donne à coeur joie. Euphoriques les Chaumontais s’envolent (14-7). Saeta régale autant que Geiler et Averill à l’engagement. Le CVB52 éteint alors St-Pétersbourg (25-13).

Averill ne se découvre pas d’un fil

Piqués à vif, le Zénith se rebiffe d’entrée de 3e set. Malgré un Camejo encore en dedans, la réception russe est plus appliquée et les offensives tranchantes. Moins précis, Chaumont subit, et perd en précision. Les entrées de Winkelmuller et Atanasov permettent se stabiliser l’attaque par séquence. Mais malgré un Taylor Averill constant, le CVB doit céder la 3e manche (25-19).

Dans la foulée de sa belle entrée dans le set précédent, Julien Winkelmuller entame le 4e tambour battant. Si Camejo souffle encore le chaud et le froid, Grözer et Volkov mettent la pression sur le bloc local. Mais la défense Chaumontaise remonte tous les ballons et le CVB52 prend une avance confortable (18-12), qui envoie tout le monde au tie-break (25-17).

Le tie-break offre un spectacle de haut-niveau. Les deux équipes frappent fort et se rendent coup pour coup. Si bien qu’au changement de côté, le Zénith prend la tête (8-7). La fin de match est interminable et Chaumont s’offre quatre balles de matchs. Ils pensent même l’emporter sur une attaque out adverse à 18-17. C’était sans compter sur un ultime challenge vidéo qui révèlera finalement que le ballon était dévié par un Champenois. Les Chaumontais ne s’en remettront pas. Cruelle, la défaite ne doit pas éteindre l’espoir d’une qualification pour la suite de la compétition. Le CVB52 jouera son avenir européen à Ljubljana, en Slovénie dans deux semaines, le 27 février.