Le « Lion » Sofiane Aïssaoui a rugi !

Sports de combat — par Julien Lampin, le 5 février 2018 (18:08)

Crédit photo : Elodie SAINTE

Dans une belle ambiance, le complexe René Tys accueillait samedi soir, la 1ère édition de l’Arène des Sacres. Le premier gala pluridisciplinaire avec du pancrace créé par Sofiane Aïssaoui a offert un spectacle prometteur, qui plus est pour la bonne cause.

L’ambiance était bon enfant. Elle est montée d’un cran pour l’enfant du pays, en fin de soirée, lorsque Sofiane Aïssaoui, organisateur de l’événement et surtout champion du monde de MMA, montait sur le ring. Elle aurait pu être encore plus intense si l’enceinte rémoise était complètement remplie. D’autant que les bénéfices de la soirée revenaient à l’Association Française du lupus et autres maladies auto-immunes. Le temps de faire les comptes et le chèque sera remis en fin de semaine, pour aider à stopper la maladie.

Surtout, les spectateurs en avaient pour leur argent. Si les combats amateurs ont offert promesses et dynamismes, c’était évidemment les combats professionnels de fin de soirée qui restaient attendus. Le ton était donné dès la sortie de l’ultime entracte, en pancrace, par Yassin Najid. Opposé à Jean-Guillaume Alix, l’ancien partenaire de Sofiane Aïssaoui encaissait les premiers coups avant de maîtriser rapidement son adversaire du soir. Après un premier travail au sol infructueux, Yassin Najid se relevait avant de vite entamer un second travail au sol. Il faut à peine une minute de combat pour que la soumission soit actée par l’arbitre dès la 1ère reprise.

DU SPECTACLE ET DU COEUR

Avant le feu d’artifice de la soirée, le co-main event proposait une opposition originale en boxe anglaise entre Ibrahim Traoré et letton de 36 ans, Jevgenijs Andrejevs. Un combat surprenant où le Français aura d’abord été surpris par le comportement provocateur du visiteur du soir, plus sparring partner que véritable adversaire. Paraissant en méforme, le letton (10V-92D) n’aura jamais donné l’impression d’espérer gagner. Pas à l’abri d’un contre fatal, Ibrahim Traoré (4V-4D) aura été sérieux et concentré pour prendre la mesure de son adversaire aux points.

La cerise sur le gâteau viendra de l’organisateur himself de la soirée. Face à Romain Debienne, le « Lion » a mis du temps à entrer dans le combat, sûrement en manque de rythme au milieu d’une organisation toujours angoissante. Peu à peu, le Rémois prenait la mesure de son adversaire qu’il ne cessait de fatiguer par un travail solide au sol. La sentance tombait en milieu de seconde reprise par soumission. Sofiane Aïssaoui remportait là son second combat de la soirée. Le 3e, pour l’Association Français du lupus, devrait durer plus longtemps. Nul doute que cette soirée aura contribué à faire avancer ce combat…

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Crédit photo : Elodie SAINTE