Le Reims Basket Féminin maîtrise et enchaîne contre Calais

Fidèle à ses principes, le Reims Basket féminin n’a pas tremblé samedi soir face à Calais. Dominatrices au rebond, supérieures collectivement, les Pétillantes ont laissé passer un début de match poussif avant de croquer leurs visiteuses du soir. Toujours invaincues à René Tys, elles confirment qu’il faudra compter sur elles cette saison.

LA FEUILLE DE MATCH

REIMS BASKET FEMININ 65-50 CALAIS
(10-12, 29-10, 19-13, 7-15)
REIMS : (27/59 aux shoots, soit 45% de réussite, dont 8/18 à 3pts, 34 rebonds, 16 passes décisives, 21 balles perdues, 14 fautes) : Devaux 16, Oliver 12, Okou 10, Holopainen 9, Franchelin 5, Balayera 4, Mahoutou 4, Mantelin 3, Yale. Entr. : Julien Pincemin

LE FILM DU MATCH

Sûrement un peu de pression. Le début de match des Pétillantes fut poussif. Dans la difficulté de trouver le panier dans les premières minutes, les joueuses du Reims Basket Féminin mettaient bien un quart-temps pour faire chauffer la machine. Certainement la peur de mal faire. Pour autant Calais n’en profite pas vraiment. Il faut que l’ancienne rémoise Fleur Devillers entre une tentative de loin pour lancer la partie et réveille les locales. Pas en reste, les protégées de Julien Pincemin réglaient vite la mire à trois points et passaient logiquement devant. Une avance qui n’aura alors de cesse de gonfler. Prises par l’agressivité défensive des locales et dominées dans le secteur intérieur, les Nordistes peinent à faire grimper leur total. Si bien qu’inexorablement, la machine rémoise augmentait l’écart (30-20 puis 39-22).

La seconde période restait maîtrisée pour les Pétillantes qui jouaient alors par à coups. Un scénario relâché peu au goût de l’entraîneur du RBF. Qu’importe la victoire était vite acquise et les Calaisiennes, malgré un léger rapproché en fin de match ne semblaient pas en possibilité de revenir. Une victoire presque frustrante tant les Rémoises semblaient supérieures sur la rencontre et auraient pu accroître le score avec autorité. Elles ont préféré en garder pour la suite. Un mal pour un bien, ou une mauvaise habitude à ne pas prendre ? Les semaines qui viennent donneront déjà des éléments de surprise.